S’agissant des référendums, plus de suspense en Syrie qu’au Maroc

Vous vous rappelez tous du score du référendum constitutionnel marocain du 1er juillet de l’année dernière – 98,5% des suffrages exprimés, et un taux de participation – plus crédible celui-là – de 73%.

Voilà maintenant que le régime sanguinaire de Bachar al Assad a tenu son propre référendum – et en allant vérifier l’historique des opérations référendaires et des élections présidentielles (elles s’assimilent à des référendums, ayant un candidat unique que les électeurs peuvent approuver ou refuser) syriennes, j’ai noté qu’au plébisicite présidentiel de 2007, il y eut 97,6% de « oui » à la candidature unique de Bachar el Assad, soit un taux de « oui » inférieur à celui du référendum marocain du 1er juillet 2011.

Pour en revenir aux résultats de ce référendum syrien, le taux officiel de participation était de 57% et le taux de « oui » était de 89%, celui des « non » étant de 9%.

Bref: le régime syrien tolère six fois plus d’opposants à son projet de constitution que le régime marocain, et tolère 16% en moins en termes de participation.

Petit rappel – les réactions occidentales au référendum constitutionnel marocain du 1er juillet 2011, un peu différentes de celles au référendum syrien:

Réactions internationales (Aujourd’hui Le Maroc 4/7/2012)

Hillary Clinton: «Les Etats-Unis saluent le référendum constitutionnel»
Les Etats-Unis «soutiennent le peuple et le leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l’Etat de droit et des droits de l’Homme et la promotion de la bonne gouvernance», a déclaré samedi la secrétaire d’Etat US, Hillary Clinton, dans un communiqué. «Les Etats-Unis saluent le référendum constitutionnel du 1er juillet et apportent leur soutien au peuple et au leadership marocains dans leurs efforts visant la consolidation de l’Etat de droit et des droits de l’Homme, la promotion de la bonne gouvernance, ainsi qu’un engagement à long terme en faveur des réformes démocratiques tenant compte de l’équilibre des pouvoirs», a-t-elle souligné.

Nicolas Sarkozy: «Plein soutien de la France à un processus exemplaire»

Nicolas Sarkozy a exprimé samedi le souhait de la France que le Maroc «rejoigne le «Partenariat de Deauville», qui vise à soutenir concrètement les pays arabes engagés dans une transition démocratique», après «le succès majeur» du référendum constitutionnel. Au cours de son entretien téléphonique avec SM le Roi, M. Sarkozy a félicité le Souverain «pour le succès majeur que constitue l’adoption par référendum de la nouvelle Constitution du Maroc», indique un communiqué. M. Sarkozy a fait part à SM le Roi «du plein soutien de la France au processus exemplaire par lequel le Maroc poursuit résolument et pacifiquement son approfondissement démocratique».

Trinidad Jiménez: «Civisme et maturité politiques démontrés par les Marocains»
La ministre espagnole des Affaires étrangères et de la Coopération, Trinidad Jiménez, s’est félicitée, samedi 2 juillet, du «soutien» exprimé par le peuple marocain à la nouvelle Constitution.
La chef de la diplomatie espagnole «s’est félicitée de la participation massive au référendum organisé vendredi au Maroc ainsi que de l’appui donné par le peuple marocain à la nouvelle Constitution», souligne le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué. «Le civisme et la maturité politique démontrés par les Marocains» augurent d’un «avenir meilleur pour le Maroc», ajoute la même source.

Catherine Ashton: «Une réponse significative aux attentes des Marocains»
L’Union européenne (UE) s’est félicitée du résultat «positif» de la consultation référendaire du vendredi. «Nous nous félicitons du résultat positif du référendum sur la nouvelle Constitution au Maroc et saluons le climat de démocratie et de sérénité dans lequel s’est déroulée l’opération de vote», indique, samedi, un communiqué conjoint de Catherine Ashton, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et Stefen Fule, commissaire à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage. Les deux responsables européens ont qualifié les réformes constitutionnelles de réponse «significative» aux aspirations et attentes du peuple marocain.

Rachida Dati: «Le Maroc se positionne en modèle au-delà du Maghreb»
L’élan démocratique dégagé de l’échéance référendaire de vendredi positionne le Maroc comme «une grande Nation réformatrice» et l’érige «en modèle au-delà des frontières du Maghreb», a souligné la députée européenne et ex-ministre française de la Justice, Rachida Dati. «Je me réjouis du soutien massif du peuple marocain à la réforme constitutionnelle voulue par Sa Magesté le Roi Mohammed VI. Par cet élan démocratique, le Maroc a pris son destin en main et s’affirme nettement comme l’une des grandes Nations réformatrices du XXIème siècle», indique l’eurodéputée dans un communiqué samedi.

A part ça, les chancelleries occidentales ont parfaitement tiré les leçons qui s’imposaient suite à leurs compromissions avec les régimes tels ceux de l’Egypte, de la Libye et de la Tunisie. Manquerait plus que ça.

PS: oui, je sais, l’artillerie des FAR ne bombardait pas Sidi Moumen ou Fès le 1er juillet dernier, les chars ne patrouillaient pas Tanger et des snipers des Forces auxiliaires ne fauchaient pas des gamins. Ceci dit, la répression des protestations populaires dans le Rif en 1958, à Casablanca en 1965 et 1981, à Marrakech et à Nador en 1984 et à Fès en 1990 firent pas loin de deux mille morts. Mais j’imagine qu’ils ne comptent pas.

La leçon la plus importante du printemps arabe

Je suis à 100% d’accord avec cet activiste égyptien, Khalid Fahmy, et je crois aussi que c’est là une des leçons les plus durables de ce printemps arabe de 2011 qui est loin d’être terminé (de la même façon que 1989 n’est pas véritablement terminé en ex-URSS voire dans certains pays d’Europe de l’Est):

As someone who has been in Tahrir since 25 January, missing only a few Friday demonstrations since then, one of the most amazing things that I noticed was the conspicuous absence of slogans against foreign powers. It is not that people in Tahrir were oblivious of the role traditionally played by Saudi Arabia, Israel or the US over the past three decades in bolstering Mubarak and his defunct regime. Rather, it is that Egyptians (and I suspect Tunisians, Libyans, Yemenis, Syrians and millions of other Arabs) have felt, probably for the first time in a hundred years, that they don’t have to take their cue from Washington, London or Paris; that they are the ones who write their own history, and that they are the shapers of their own destiny. I consider this self-confidence, which is often infused with a witty, non-cynical sense of humor, to be the most important feature of the Arab Spring. And it is this self-confidence that the SCAF views as posing an existential threat and which it tries to counter with a venomous xenophobic discourse. (Egypt Independent 26/2/2012)

Il suffit de voir, exception faite de la Libye, à quel point les Etats occidentaux ont eu peu d’influence sur le cours des événements au Moyen-Orient – rétrospectivement, les historiens diront sans doute que l’invasion de l’Irak marqua l’apogée, et sans doute la fin durable, de l’influence occidentale de type post-colonial dans cette région du monde. L’Europe et les Etats-Unis demeurent des partenaires importants, mais leurs souhaits et instructions n’ont plus cours – les peuples arabes sont en train de récupérer leur souveraineté vis-à-vis de leurs anciens colonisateurs, protecteurs et parrains et ça, ça sera durable. Il n’y a sans doute que quelques potentats arabes qui ne sont pas encore au courant, un peu comme ces Espagnoles que chantait Brel dans « Knokke-le-Zoute tango« :

Les soirs où je suis espagnol
Petites fesses grande bagnole
Elles passent toutes à la casserole
Quitte à pourchasser dans Hambourg
Des Carmencitas de faubourg
Qui nous reviennent de vérole
Je me les veux fraîches et joyeuses
Bonnes travailleuses sans parlote
Mi-andalouses mi-onduleuses
De ces femelles qu’on gestapotte
Parce qu’elles ne savent pas encore
Que Franco est tout à fait mort

 

Le 20 février, une année plus tard

Le printemps arabe de 2011 – l’expression n’est pas nouvelle, puisque Jacques Benoist-Méchin, ancien collabo qui fut plus tard un survivant du coup d’Etat de Skhirat en 1971, avait déjà qualifié ainsi l’année 1958 dans un livre du même nom – n’est pas terminé: les transitions vont cahin-caha en Egypte, en Libye et en Tunisie, tandis qu’un statu quo indécis perdure au Yémen et que le régime baathiste syrien confirme de jour en jour le titre de l’ouvrage posthume de Michel Seurat – qui mourut au Liban après y avoir été pris en otage – « L’Etat de barbarie« .

Au Maroc, par rapport au 20 février 2011, la différence formelle ou institutionnelle est mesurée: il n’a jamais été question de renverser le régime mais de transformer une monarchie absolutiste en monarchie parlementaire, et mettre fin à la corruption et à la paupérisation endémiques au Maroc. C’est dans cette optique, sous pression du climat encore fervent qui régnait en ce début du mois de mars 2011 que le Roi enclencha, par le biais de son discours du 9 mars, une riposte cantonnée au plan institutionnel, avec tout d’abord une réforme constitutionnelle entérinée par le plébiscite du 1er juillet et des élections législatives anticipées aboutissant à l’arrivée du PJD à la primature.

Il s’est agi d’un changement formel: la Constitution a été toilettée, mais sans toucher à la substance des prérogatives royales; des élections ont eu lieu et donné la victoire au PJD, mais ce parti a été domestiqué, du moins dans sa majorité. Les quelques mois qui se sont écoulés depuis l’arrivée à la primature d’Abdelillah Benkirane et la nomination de son gouvernement n’ont guère convaincu de la réalité du changement: sans mentionner la nomination de Fouad Ali el Himma en tant que conseiller du Roi, la mascarade de la nomination hors-la-loi de 28 ambassadeurs par le Roi, le maintien d’Aziz Akhennouch (ex-RNI et homme d’affaires proche du sérail) dans un gouvernement abandonné par son parti, le maintien de ministres de souveraineté (on notera la nomination, en tant que ministre délégué à l’intérieur, de l’ancien patron de la Sûreté nationale Charki Draïss), les procès pour délit d’opinion se sont succédés, et le correspondant d’El Pais au Maroc est dans le collimateur des autorités probablement pour un manque de flagornerie.

C’est ainsi que le rappeur membre du 20 février L7a9ed a été condamné à quatre mois de prison (soit la durée de sa détention préventive) pour une aggression imaginaire, deux condamnations à de la prison ferme (un an et trois ans) viennent d’être prononcées pour offense au Roi, les saisies de journaux se multiplient, et le journaliste le plus lu du Maroc – Rachid Nini – est toujours emprisonné, en dépit du souhait exprimé publiquement par le ministre de la justice de le voir en liberté. La liste des emplois publics – et notamment ceux à des postes stratégiques – encore réservés au Roi est particulièrement fastidieuse, et ne présage pas de changement substantiel dans la pratique makhzénienne de mainmise du Palais sur l’administration.

Mais il faut être honnête: ce ne sont pas ces péripéties institutionnelles ou en matière de libertés publiques qui affecteront véritablement le bilan que l’opinion publique marocaine sera amenée à porter sur ces quelques mois de changement allégué. Elle se prononcera plutôt sur le bilan tel qu’elle pourra le constater dans sa vie quotidienne – emploi, pouvoir d’achat, qualité des services publics (santé et éducation surtout), corruption. Et là, rien n’indique un changement notable dans ces domaines, beaucoup moins susceptibles à l’affichage de résultats rapides: la situation déjà désastreuse de la balance des paiements s’aggrave, et le déficit public se creuse, sous l’effet notamment des mesures coûteuses prises par les autorités en 2011 – augmentation des fonctionnaires, recrutement de diplômés-chômeurs, maintien de la compensation – afin d’acheter la paix sociale dans le contexte politique tendu du début 2011. Et les investissements directs étrangers chutent – l’Union européenne étant le premier partenaire économique et commercial du Maroc, il est évident que le contrecoup de la crise profonde et structurelle que traverse l’UE ne pourra qu’affecter le Maroc. La loi de finances 2012 n’étant toujours pas votée, rien ne permet encore de déterminer si le gouvernement Benkirane pourra faire beaucoup mieux que ses prédécesseurs, sachant de toute façon que le Palais contrôle là aussi des instruments non-négligeables: la Bank al Maghrib, les établissements publics, la SNI et les fondations royales sont en dehors du contrôle gouvernemental.

Face à ce constat peu optimiste, le mouvement du 20 février continue à manifester publiquement son refus du système autocratique. C’est sans doute sa persistance et sa contribution à une plus grande liberté de ton qui sont sa première qualité, car son bilan est maigre: le système institutionnel continue à marcher de manière à peu près identique à ce qui se faisait il y a un an – l’autoritarisme, le favoritisme et la corruption n’ont guère reculé – de manière plus importante, si les textes ont changé, la pratique demeure. Le champ politique est certes marqué par l’arrivée au « pouvoir » (terme impropre) du PJD, mais aucun parti d’envergure ne soutient le mouvement du 20 février (le boycott des élections par les partis qui lui sont proches ne contribue pas, il faut l’avouer, à renforcer l’assise politique du mouvement) – le PSU, le PADS et Annahj addimoqrati sont remarquables par leur militantisme de qualité mais limités par leur assise populaire. Seule une légalisation d’Al adl wal ihsan permettrait sans doute de bouleverser le système politique, mais pas forcément d’une manière uniquement positive. Le jeu institutionnel est pour l’instant totalement imperméable au mouvement du 20 février, et aucun changement n’est même intervenu au niveau des personnes les plus critiquées par l’opinion publique- Majidi et El Himma sont toujours là, au Palais.

La mobilisation populaire est quant à elle limitée (comme l’admet Karim Tazi) – si la persévérance du mouvement du 20 février force le respect, il est incontestable qu’il n’a pas franchi le palier numérique qui permettrait de troubler le jeu institutionnel, et le départ d’Al adl wal ihsan n’a pas vraiment renforcé le mouvement du 20 février. Les modes d’action sont confinés aux manifestations sur la voie publique, la coordination nationale est inexistante, et ce n’est pas de son côté – ses représentants l’affirment eux-mêmes – qu’il faut trouver des programmes ou propositions concrètes.

C’est du côté du mécontentement populaire, par le biais d’émeutes, que vient probablement le principal motif d’inquiétude du Palais: si ces émeutes ne touchent que la périphérie (Taza, Beni Mellal), comme c’est le cas au Maroc depuis 1990 (si on admet que Marrakech (1984) et Fès (1990) n’en font pas partie), l’exécrable conjoncture économique rend probable des troubles accentués au cours de l’année. Les émeutes ne font pas une révolution, mais le contexte de 2012 n’est pas celui de 1981 ou 1990.  Si quelqu’un peut affirmer avec certitude que le jeu institutionnel dans un an sera très différent, toutes mes félicitations – je vois une situation socio-économique qui s’aggrave et une situation politique stagnante, et j’espère me tromper sur ces deux plans.

Une liste où Casablanca ne figure pas, et c’est tant mieux

La criminalité, ou plutôt la délinquance, est en nette augmentation à Casablanca, même si les chiffres officiels ne sont pas publics. Mais il faut bien reconnaître que Casablanca – et le Maroc – est loin d’égaler les records en la mtière. Prenons les statistiques sur les homicides volontaires – je viens de trouver sur un site mexicain une étude (pdf) sur le top 50 des villes où il y a eu le plus d’homicides volontaires en 2011. C’est bien simple: sur ces 50 villes, 45 sont sur le continent américain (dont 4 aux Etats-Unis), 4 en Afrique du Sud et 1 en Irak (Mossoul). Le classement se fait en fonction du taux d’homicides volontaires par 100.000 habitants. La ville la plus meurtrière du monde est San Pedro Sula au Honduras, avec un taux de 158,87 homicides pour cent mille habitants. C’est bien évidemment la calamiteuse guerre contre la drogue en Amérique latine qui est à l’origine de cette hécatombe.

A titre de comparaison, le taux d’homicide volontaire pour cent mille habitants était en 2009 de 0,99 pour la Suède et de 1,37 pour le Maroc.

La comparaison des statistiques n’est pas toujours fiable, en raison des différences légales de définition et de l’existence de différentes catégories d’homicide – pour prendre des exemples évidents, l’infanticide ou l’euthanasie ne sont pas toujours inclus dans ces chiffres. Au Maroc, par exemple, le droit pénal d’inspiration française reconnaît ainsi l’existence de deux types d’homicide volontaire, le meurtre et l’assassinat. Ces réserves étant admises, le taux d’homicide volontaire est en général un des meilleurs indicateurs d’un niveau général de la criminalité: en effet, de très nombreux crimes (notion prise ici dans une acceptation englobant, dans un contexte juridique marocain, tant les crimes que les délits et les contraventions) ne sont pas rapportés à la police – il est ainsi exceptionnel au Maroc de porter plainte contre un pick-pocket ou en cas d’agression simple n’ayant pas entraîné d’effusion de sang. Et ne parlons même pas des infractions relatives aux moeurs – viol et attentat à la pudeur – où les victimes répugnent souvent, même en Europe occidentale, à porter plainte, rendant ainsi la comparaison des statistiques officielles internationales particulièrement bancale – si l’Australie, le Canada et la Suède sont dans le top 10 des pays en termes de taux de viol par 100.000 habitants, ça traduit sans doute plus la plus grande inclinaison des victimes de viol dans ces pays à porter plainte en raison d’un meilleur accueil par les autorités policières et judiciaires et l’existence d’un tabou social sans doute moindre qu’ailleurs.

Cette difficulté statistique de collecte d’information fiable peut, en matière d’homicides volontaires, être limitée par le recours aux chiffres émanant des autorités sanitaires – elles relèvent en général la cause de mortalité, et on peut présumer que le corps de la très grande majorité des victimes d’homicide est généralement trouvé et enterré selon les procédures légales. Mais même dans ce cas, on signale souvent un écart entre les chiffres d’homicide volontaire résultant des statistiques policières ou judiciaires, et celles issues des statistiques de mortalité tenues par les autorités sanitaires. Une étude réalisée pour le compte de l’ONU, « International statistics on crime and justice« ,  relève ce problème en matière d’homicides (voir diagramme page 11) – le Maroc y est en bas de tableau parmi les pays africains figurant dans l’étude, au même niveau que la Tunisie et l’Egypte, mais avec un taux d’homicide volontaire allant du simple au double selon que la source statistique est judiciaire ou sanitaire.

On notera d’ailleurs avec intérêt que hormis situation de guerre civile (Soudan, Irak, Yémen) ou assimilé (Algérie), les taux d’homicide volontaire des pays arabes sont très bas (la Mauritanie fait exception, mais son taux est du même niveau que celui des autres pays sahéliens), du niveau de ceux d’Europe occidentale, en dépit de niveaux de pauvreté et une population bien plus jeune (le taux de criminalité est bien plus élevé dans le segment jeune de la population, pour des raison évidentes). C’est sans doute lié à un contrôle social plus élevé et une plus faible consommation d’alcool, mais il y a là une étude sociologique intéressante à faire…

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