Blog Action Day: le principal problème du Maroc, l’eau et le réchauffement climatique

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Le principal problème auquel est confronté le Maroc est assez clair: c’est celui des ressources naturelles du pays, en premier lieu, et des conséquences du réchauffement climatique. Ni le makhzen, ni l’islamisme, ni l’article 222 du Code pénal, ni l’intégrité territoriale, ni la liberté d’expression, ni le chômage des jeunes, ni l’éradication du nihilisme ne sont aussi déterminants, car le droit suprême est celui de la vie, et avec un stress hydraulique qui ne va qu’augmenter ce sont des milliers voire millions de Marocain-e-s qui seront menacé-e-s dans leur vie.

Le Maroc est déjà, en temps normal, un pays semi-aride ou aride à 93% de sa superficie, dont plus de la moitié est composée de désert. Le problème de la sécheresse y est structurel depuis l’ère quaternaire, selon le professeur Mohammed-Saïd Karrouk:

Le changement climatique est pour quelque chose en ce qui concerne la brutalité des retours des pluies, mais pas en ce qui concerne les pluies elles-mêmes. Les retours des précipitations pendant cette période, nous les avions connus au cours de quelques périodes passées. Seulement le dernier retour a été très brutal, précoce et très concentré dans le temps. Ce qui a fait que les infrastructures n’ont pas supporté. Ces inondations sont la manifestation d’un problème profondément structurel au Maroc, en l’occurrence la sécheresse. Laquelle s’est installée depuis l’âge quaternaire. En fait, qui dit sécheresse dit plus de chaleur. Ce qui induit plus d’évaporation et donc moins d’eau disponible et de surcroît plus de risques de retour brutal et irrégulier des précipitations.
Il ne faut pas se faire d’illusions, les ressources en eau vont encore diminuer sous l’effet de l’évaporation. Ce qui fait que nous devons affronter un sérieux problème de raréfaction de l’eau à l’avenir, doublé d’un risque d’inondations à chaque fois que les pluies automnales sont de retour. D’où la nécessité de revoir de fond en comble nos habitudes de consommation et d’utilisation de cette ressource vitale qu’est l’eau. Il faut surtout en rationaliser la gestion et veiller à la redistribuer autrement qu’on le fait actuellement. (Le Reporter)

Le réchauffement climatique est certain et il est déjà en cours:

le réchauffement est bien lié aux émissions de gaz à effet de serre, résultat de l’activité humaine, commente Abdelatif Khattabi, enseignant à l’Ecole nationale forestière d’ingénieurs de Salé, au Maroc. On voit bien que toutes les initiatives prises dans le cadre d’une stratégie de développement durable – dont on parle depuis 1992 – n’ont servi à rien. Que ce soit dans les gaz à effet de serre, mais aussi la désertification, la diminution des ressources en eau (El Watan)

Concrètement, le réchauffement climatique pour le Maroc se traduirait par des phénomènes concertés de sécheresse, d’inondations et de désertification: « assèchement des zones intérieures« , « sécheresses récurrentes… ponctuées par des orages brusques« , « les précipitations tendraient vers une diminution des volumes annuels tout en marquant une concentration dans le temps« ; il y aurait « une fréquence de plus en plus élevée des inondations et des sécheresses » (source: Hassan Benaouda et Riad Balaghi, « Les changements climatiques: impacts sur l’agriculture au Maroc« , 2009) – bref, ça fait maintenant quelques décennies que le Maroc est en plein dedans.

Les projections pluviométriques sont pessimistes:

Selon le scénario le plus pessimiste, la pluviométrie annuelle baissera de l’ordre de 20% d’ici 2050 et de 40% à l’horizon 2080, à l’exception de la zone saharienne où la baisse sera de 16% en 2080. La baisse de précipitations sera plus importante selon le scénario pessimiste A2. C’est au cours de l’automne et du printemps que la baisse pluviométrique se fera sentir, c’est-à-dire durant les périodes au cours desquelles on enregistre normalement des pics de pluviométrie .De la même manière que pour les précipitations, les températures vont augmenter sur tout le pays. Selon le scénario A2, le réchauffement avoisinera 3°C d’ici 2080 pour les 6 zones agro écologiques du Maroc et atteindra 5°C dans les zones défavorables orientales et montagneuses. Cette augmentation de température entraînera celle de l’évapotranspiration (somme de l’évaporation des sols et de la transpiration des plantes) de l’ordre de 20% d’ici 2050 et 40% à l’horizon 2080, à l’exception de la zone saharienne (9% en 2080).(source: Riad Balaghi, dans Le Matin du Sahara, 2009)

S’agissant des températures, ce n’est guère plus réjoussant: d’une moyenne annuelle de 17,43° C de 1961 à 1990 on passerait à 21,43 à l’horizon 2070-2099 (tandis que les précipations passeraient, entre les mêmes périodes, de 0,88 mm/jour à 0,77 mm/jour) (projection du Center for Global Development).

Certains signes de réchauffement sont spectaculaires, déjà à l’heure actuelle et sans faire de projection sur le futur: ainsi, la période de croissance des céréales est passée, sous l’effet du réchauffement, de 180 jours en 1960-65 dans la région de Khouribga à 110 jours en 1995-2000, tandis que l’indice des précipitations standardisé à la station de Taourirt indique désormais une sécheresse constante depuis 1990 (source: Hassan Benaouda et Riad Balaghi, « Les changements climatiques: impacts sur l’agriculture au Maroc« , 2009). La pluviométrie marocaine est en baisse depuis des décennies: la pluviométrie annuelle est en baisse de 15% entre 1971 et 2000, et la sécheresse est au Maroc un phénomène datant d’un siècle au moins, avec des cycles périodiques de 11 ans – sauf que la périodicité, la durée et l’intensité des sécheresses est en hausse (source: Benassi, « Drought and climate change in Morocco« ).

Ce n’est donc pas une surprise si le Maroc figure sur la liste des douze pays les plus menacés par le réchauffement climatique dressée par la Banque mondiale – mais sans doute est-ce là, comme avec la de l’indice de développement humain (IDH) du PNUD, le fruit d’un complot international visant à ternir l’image de marque du Maroc.

Il dépasse malheureusement les capacités du Maroc à peser efficacement sur sa solution. La désertification et le gestion des ressources en eau sont cependant au moins partiellement gérables à notre niveau, dans le sens où le Maroc peut agir sur l’évolution de ces dossiers. Et c’est là que le bât blesse:

Mohammed-Saïd Karrouk, enseignant climatologue à l’université Hassan II de Casablanca, est encore plus dur : « Les politiques doivent prendre des décisions tout de suite, sans attendre les études des scientifiques, parce que pendant ce temps, nous subissons les effets du réchauffement. On ne peut pas continuer à penser attirer dix millions de touristes alors qu’on doit limiter notre consommation d’eau.»(El Watan)

Les effets du réchauffement seront particulièrement importants en matière agricole, vitale pour le Maroc (les autres pays maghrébins dépendent moins de l’agriculture – 15,2% du PNB marocain contre 8% du PNB algérien par exemple):

La combinaison de ressources en eau et en sol plus limitées entraînerait des effets négatifs sur les potentiels agricoles. Au Maroc, le modèle Cropwat (FAO, 2001) appliqué aux cultures de céréales hivernales et pluviales montre des rendements en baisse de 10 % en année normale à près de 50 % en année sèche d’ici 2020. Avec une fréquence des sécheresses d’une année sur trois à l’horizon 2020, la production nationale accuserait une baisse de 30 %. De son coté, l’Algérie anticipe des réductions moyennes des rendements de 5,7 % à près de 14 %. Le changement climatique touchera également les légumes dont les rendements diminueraient de 10 à 30 % en Algérie, à près de 40 % au Maroc à l’horizon 2030 (Bindi et Moriondo, 2005).(Nathalie Rousset et René Arrus, « L’agriculture du Maghreb au défi du changement climatique: quelles stratégies d’adaptation face à la raréfaction des ressources hydriques ?« , 2006)

Et malgré sa dépendance sur le secteur agricole, les caractéristiques géologiques et climatiques marocaines sont défavorables: c’est ainsi que 4% seulement de la superficie du Maroc présente une aptitude élevée à la culture du blé dur, 12% présente une aptitude modérée, 25% une faible aptitude et 59% est inapte à une telle culture. pour 2050, les prévisions sont alarmantes: 2% de la superficie marocaine serait alors hautement apte à la culture du blé dur, 7% serait modérement apte, 20% serait de faible aptitude et 71% inapte (source: Hassan Benaouda et Riad Balaghi, « Les changements climatiques: impacts sur l’agriculture au Maroc« , 2009) – en clair, la superficie apte à la culture des céréales baisserait de moitié sous le seul effet du réchauffement climatique, sans même évoquer ici l’urbanisation accrue des zones agricoles.

L’enjeu pour le Maroc n’est pas seulement celui de la survie de son agriculture, mais également de son économie, tant l’agriculture – les agrumes plutôt – joue un rôle vital dans son commerce extérieur et ses rentrées de devises (« Pour le Maroc, il s’agit aussi de maintenir l’exportation de produits agricoles générant une part importante des entrées en devises« ). L’agriculture est également la première consommatrice d’eau au Maroc, de très loin devant tous les autres consommateurs: 85% selon l’étude de Rousset & Arrus, précitée.

De fait, le Maroc, aussi aride soit-il, exporte de l’eau: agrumes et tourisme, voilà les principaux consommateurs d’eau au Maroc. Le Maroc vend son eau contre des rentrées en devises, mais que fera-t-il quand son aridité sera telle qu’il ne pourra plus ni exporter des agrumes ni promettre piscines et golfs aux 10 millions de touristes?

Je n’ai pas de réponse à ce dilemme, mais le gouvernement en a-t-il, lui?

 

PS: ce billet entre dans le cadre de la Blog Action Day 2009, consacrée au changement climatique.

Références sur le réchauffement climatique au Maroc:
– le site « Les changements climatiques au Maroc« , du secrétariat d’Etat chargé de l’eau et de l’environnement;
– le site de l’ACCMA – Adaptation aux Changements Climatiques au MAROC;
le site de l’Association pour le contrat mondial de l’eau (ACME) – section Maroc;
un très intéressant entretien avec Abdellatif Khattabi, coordinateur du projet ACCMA-Maroc (Libération, 2009);
– l’étude de Rachid Firadi « Changement climatique et environnement au Maroc » (2008)
– l’étude « Sécheresse climatique au Maroc durant les dernières décennies » (2008) d’Ali Agoumi et Laïla Stour
– le site du Centre d’Echange d’Information sur la Biodiversité du MAROC
– le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification;
– le PAN-LCD (Programme d’Action National de la Lutte Contre la Désertification);

Références globales:
– tout d’abord, le site du Panel inter-gouvernemental sur le changement climatique (IPCC);
– voir ensuite le Portail des Nations-Unies sur le changement climatique;
– la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique a son site;
– l’Organisation météorologique mondiale a son site;
– la Convention des Nations-Unies pour combttre la désertification a aussi son site;
– le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement dispose de deux sites, ici et ici;
– le « World Development Report 2010: Development and Climate Change« ;
– le blog de la Banque mondiale sur le changement climatique, « Development in a Changing Climate – Making our future sustainable« ;
les bases du changement climatique sur le site du Pew Center on Global Climate Change;
– le site scientifique Real Climate;
– le site thématique climat du CNRS;
– des ressources et liens suggérés par le site du Blog Action Day 2009 sur le changement climatique;
– la liste des 100 choses de la vie quotidienne qui vont changer avec le changement climatique;

11 Réponses

  1. […] This post was Twitted by MarocBlogs […]

  2. […] Blog Action Day: le principal problème du Maroc, l’eau et le réchauffement climatique « Ibn Kaf… ibnkafkasobiterdicta.wordpress.com/2009/10/15/blog-action-day-le-principal-probleme-du-maroc-leau-et-le-rechauffement-climatique – view page – cached + RT @maxstrasser It seems clear that Youssef Abu Zuhri, the brother of a Hamas leader, was tortured to death in.. http://bit.ly/ncvxF 16 hours ago + RT @forcedmigration FM List: Winter courses:… (Read more)+ RT @maxstrasser It seems clear that Youssef Abu Zuhri, the brother of a Hamas leader, was tortured to death in.. http://bit.ly/ncvxF 16 hours ago + RT @forcedmigration FM List: Winter courses: Refugee Law, Cairo (Egypt), January 2010 – Deadline Extended http://bit.ly/y8KC5 16 hours ago + RT @feminismtoday New Evidence on Global Abortion Trends: Implications for U.S. Policy #feminism http://bit.ly/3z5T0n 17 hours ago + RT @avinunu Zionists just can't believe ppl r genuinely revolted by their massacres.Now they blame a Turkish TVshow http://bit.ly/1cHAHU 17 hours ago + Je n'aime pas le ton narquois à l'encontre d dissidents tunisiens: "Le top 40 de Ben Ali Baba", par Taoufik BenBrik http://bit.ly/1UQ54G 17 hours ago * Archives + octobre 2009 + septembre 2009 + août 2009 + juillet 2009 + juin 2009 + mai 2009 + avril 2009 + mars 2009 + février 2009 + janvier 2009 + décembre 2008 + novembre 2008 + octobre 2008 + septembre 2008 + août 2008 + juillet 2008 + juin 2008 + mai 2008 + avril 2008 + mars 2008 (Read less) — From the page […]

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  4. Que Dieu t’accordes la santé Ibn Kafka!!! Si tu es aussi productif en étant fatigué, qu’est ce que ça doit être quand tu es au mieux de ta forme???
    Ceci dit, ne te fatigues pas trop à la tache, on veut te garder longtemps!

  5. […] This post was Twitted by ibnkafka […]

  6. Je n’aurai pas pu dire mieux aïcha.
    IK, allah ye3tik se77a 🙂

  7. Les situations égyptiennes et marocaines présentent des similitudes. Dans les deux cas, l’agriculture prélève une part écrasante des ressources disponibles en eau. Et dans les deux cas, une gestion politique éclairée des ressources en eau pourrait permettre de sortir de l’impasse. Les faits climatiques sont là, mais il n’y a aucune fatalité.

    Quelques faits, quelques questions :

    – les deux pays connaissent une situation de stress hyrdrique qui n’ira que s’aggravant. Comme tu le dis, le Maroc exporte de l’eau à travers ses agrumes et l’Egypte vient de signer un accord avec l’UE pour l’exportation détaxée de produits agricoles. Dans un pays qui ne parvient pas à l’autosuffisance alimentaire, qui a des ressources limitées en eau et encore plus en sol, c’est un accord qui en réjouira plus d’un mais qui me laisse perplexe.

    – des efforts colossaux sont à mener dans la rénovation des systèmes d’irrigation. En Egypte, un champ de canne à sucre pompe 14000 m3 d’eau par ha et par an, un champ de riz 12000, les deux cultures sont irriguées par immersion. Avec les températures élevées l’évaporation est colossale. LEs terres mal drainées voient leur taux de salinité augmenter et deviennent plus pauvres. Comment les Israëliens se débrouillent avec 3 fois moins d’eau « disponibles » (en comptant les forages profond siphonnant les nappes sous les territoires palestiniens)) que les Egyptiens et parviennent à inonder les marchés européens de produits agricoles.

    – Le coût du dessalement a baissé dans des proportions considérables ces dernières années. Il n’est pas question d’utiliser cette eau pour l’agriculture, mais quid d’un usage domestique par exemple le remplissage de piscines et l’industrie du tourisme. Les utilisateurs peuvent en supporter le coût sans problème. En 10 ans, il me semble que la consommation domestique qui est minime par rapport à l’utilisation agricole a tout de même doublée.

    -Quel est la situation des réseaux d’adduction d’eau au Maroc?. En Egypte elle est catastrophique, près de la moitié de l’eau a usage domestique est perdue à cause d’infrastructures défectueuses.

    -Quel rapport le paysan marocain, le citoyen marocain entretient-il avec cette ressource? En Egypte, le Nil toujours là, ne connaissant plus ni crue, ni période d’étiage offre une vision rassurante d’abondance : il y a un énorme effort de communication à mener.

    – Ces questions ne sont pas à débattre à l’échelle des pays mais à l’échelle des régions, les fleuves, les pluies, les nappes ne s’arrêtant pas aux frontières des Etats.

    Ca fait plus de 15 ans que l’on pointe du doigt ce problème et particulièrement dans les pays arabes. Et là, rien ne semble bouger, on en est toujours au même point, les priorités sont ailleurs.

  8. AzUL a miss n’akfka,

    content ayamdokar de te voir en forme(je me rejoins a aicha commentaire)!

    retour au sujet je ne suis pas un qui se crois au théorie de complots qui se font de plus en plus vendre dans le monde virtuelle et dans les livres jaunes, mais je connais deux avis de deux experts le premier est un americain et le 2ieme est un europeene qui m’ont convaincu sur le fait de douter dans ce que on surnome le «réchauffement climatique».

    le doute est un droit legitime dans la science d’autant que on a pas des preuves solides et un concensus de tous les experts sur le sujet, mais le doute dans le rechaufement climatique ne va pas dire que on crois pas au changement climatique qui visible (on est déjà moi mi-october qui resemble au moi de juin ou juilliet ),le hic donc c’est ce n’est pas forcement est ce que le rechaument climatique existe ou pas mais c’est plus comment convaincre avec des arguments au dela de charlantansime mediatique comme celui de film markting vide de tous prof scientifique serieux comme celui d’Al Gore ou sa version gauloise immitation je parle de film qui resemble a un fotoshooting et un deflais planet ou terre defuser avant qq mois dans les tv francophones de monde: c est redicule car la base scientifique dans tous ca manque et les solutions aussi!

    il est donc primordiale d’avoir un diagnostique clair sur les raisons de ce changement climatique s-agit il vraiment d un phenome noveaux? ou bien s agit il d un phenome naturelle que l histoire de la terre temoigne ? ou la reponsabilite de l’homme? peut avoir des indices au delas de co2 car ca ne represente que une base d’une theorie qui n’est pas tout a fait solide au point de preuve ! la d apres les experts on a pas becoups des faits scientifiques clair,, donc c’est une mission tres difficile , et il ne faut pas attendre mais commencer tout d’abord comme l allemagne l’a fait se debarsser de qui sur et certains nuisible pour la sante humaine et la fauna et la folra je parle ici de l energie nuclaire qui provoque des dechets nuclaires qui restent tres dangreux pour la sante et le future de l humanite, contrairement a la politique nuclaire francaise en europe mais surtous au maroc qui veut encore se lancer dans le nucleaire francaise d’areva

    retour au sujet de maroc je vais me contenter de problem de l’eau car comme j’ai dit j ai pas une vision clair scientifiquement sur le sujet de rechaufement climatique :

    le vrai problème de l’eau ce que je n’est pas lu dans l avis de dit expert marocain , n’a pas encore commencer vue que les raisons qui vont aggraver la situation de l eaux au maroc ne sont pas encore realiser je cite qq un

    ►1. le problem des futures projets nuclaires : une fois sarkozy debarque avec son areva au maroc et signe les big-contrats de l energie nuclaires au maroc, le problem de l eaux va s aggraver comment ca? il faut savoir que chaque station pour la production de l energie nuclaire est comme un moteur puissant qui exigent une climatisation pour refroidre les reacteurs, l industrie nuclaire francaise se base sur le refroidisment par le bias des Rivières d’eaux géants plus proche des sources afin que l eaux soit opitmale dans sa chaleur froid,
    non pas seulement ca va absorber ces sources vitales mais aussi le danger de la contamination il faut rappler que en espagne comme en france l eaux de rivieres proche des stations nuclaires est declarer souvent contaminer et interdit pour la consomation,

    ► le maroc verts : ou plutot le maroc OGM de monostanto dans ce plan plus 90% des projets se base sur des cernes fruits qui utilisent l eaux des revieres sans prendre compte l impact de cette vision sur la fauna et la folera ,,,,
    produire plus pour exporter plus ! donc la consomation de l’eaux va se doubler voir meme se tribler alors que les sources restent les memes

    ►se rajoutent biensur le secteur immoblier je ne parle pas de tourisime car je pense que les visions de tourisime 10 millions c’est illusion il faut voir ce qui se passe a dubai, et en espagne ou la turquie pour comprendre que c est illusion moi mes craints sont plus pour le secteur immobilier qui absorbent bcp d’eaux dans les diffirentes chantiers mais sans se rendre compte que les sources d eaux sont limites et vitales ,,,, le secteur immobolier donc comme le projet fadesa a saidia , tamnsourt ou ceux de jadida ou marakkech ou asila consoment deja dans leurs chantier le double d’eaux que consome une petit ville comme chaouee ou asilah ou essaoira

    ► finallement il faut que je rappelle que ca fait mal au coeur chaque fois que passe sur les zones marocains agricoles comme al ghreb, beni malle ou centre et je vois que la majorite de canalisation de l eaux destiner au zone agricole date des annes 70 sont cassee d ou les fuites enromes de l eaux

    /============
    les solutions
    /============

    ►construirent des stations de productions de l’eau a base
    de désalinisation en utilisant l énergie solaire de projet des genies allemends baptisée desretec (desertec.org)

    ►annuler le projet nucléaire français (qui consitute un danger ecologique reale et come je l est explique un danger pour la patrimoine de l eaux nationale) et le remplacer avec le project ecologique allemends desertec

    ► construire des stations d épurations allemends qui donne la possibilite grace a leurs technologie de utiliser dans l aggregation de reuse water de l eaux reutlisabe,,, qui vient des egaux et l eaux use des maison mais aussi des industrielles,

    ► reconstruire la canalisation dans les villes, et surtous dans le monde rurale les canaux destiner pour les zone agricoles,,,,

    ►et salat al istisqa2 la priere pour demander de l eaux ca ressure psychquement le paysan marocain le permier concerner par le manque de l eaux au maroc lol

    voila modestement ma contribution

    Amazighement
    Le Riflandais

  9. J’essaie de trouver des bases de données retraçant l’évolution des températures ces dernières décennies dans des endroits précis. Malgré la multitude des liens données dans le billet, je ne trouve pas mon bonheur.

  10. […] “Blog Action Day: le principal problème du Maroc, l’eau et le réchauffement climatique” (15 octobre […]

  11. Au Maroc, grâce à l’initiative du roi Hassan II beaucoup de barrages ont été construit. En plus la disdribution et la répartition sont bien gérés, donc des milliards de M3 sont disponibles tout le long de l’année.les bactèries sont traités et l’eau reste agreable toute l’année. En France entre les écolos qui ne veulent pas de barrages et les gouvernements incapables de le prévoir, c’est actuellement l’anarchie la plus complète

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