Ce qui ne peut plus durer dans la constitution marocaine (III): voici ce que je proposerai au sujet des langues

J’ai rédigé un brouillon de constitution qui n’est pas prêt – folle et vaniteuse ambition – mais voici en tout cas ce que j’ai proposé en matière linguistique, en un article unique, l’article 7 de mon projet:

Article 7:

  1. La langue officielle et administrative du Royaume est l’arabe. Elle doit être enseignée à tous.
  2. Le tariffit, le tashelhit, le tamazight et le hassania sont les langues nationales du Royaume. L’Etat et les collectivités locales en assurent la promotion, notamment dans le domaine éducatif, audiovisuel et culturel.
  3. L’usage de l’hébreu par la communauté juive marocaine dans le domaine éducatif et cultuel est reconnu.
  4. L’usage des langues est libre. La loi peut cependant déterminer un usage minimal de la langue officielle dans le domaine commercial, urbanistique et de la radio-télévision, à condition de ne pas en imposer un usage exclusif.
  5. Par dérogation à l’alinéa 4, le choix de prénoms de Marocains peut être limité à ceux reconnus dans les langues visées aux alinéas 1 à 3 du présent article.
  6. Par dérogation à l’alinéa 4, et à des fins de compréhension mutuelle, s’agissant de l’Etat, des établissements publics et des collectivités locales, l’usage de la langue officielle est obligatoire. Les langues nationales peuvent utilisées à titre complémentaire ou subsidiaire selon les modalités déterminées par la loi, qui peut également déterminer l’usage de langues étrangères, en tenant compte des usages locaux ou sectoriels et des nécessités pratiques.
  7. Nul Marocain ne peut être discriminé à seule raison de sa langue maternelle. L’accès aux fonctions publiques peut cependant être conditionné par une maîtrise suffisante de la langue officielle et, le cas échéant, de langues nationales ou étrangères.
  8. Nulle personne ne peut être interrogée, poursuivie ou jugée pour une infraction pénale dans une langue qu’elle ne comprend pas, sauf à bénéficier du concours d’un interprète.
Publier cet article est quasiment suicidaire de ma part, puisque je n’adhère pas à l’option, qui semble faire l’unanimité, de la reconnaissance de la langue amazighe (laquelle des trois?) en tant que langue officielle. Je vais m’attirer une volée de bois vert des amis du mouvement du 20 février, dont c’est une revendication formelle, et me ferais traiter de salafiste pédophile cannibale par les militants de la cause berbère. Mais peu importe, ça correspond à ce que je pense. Je suis peut-être excessivement sous l’emprise de ce que j’ai pu observer en Belgique lorsque j’y résidais, et ai peut-être développé une allergie aux conflits linguistiques. Je suis peut-être sous l’emprise des séquelles des très acariâtres et acrimonieux échanges avec des militants berbères du milieu associatif dans une vie antérieure. Je suis peut-être inconsciemment sous l’emprise idéologique et culturel de l’idéologie républicaine française, que j’exècre pourtant. Ceux qui sont portés sur la clémence et la miséricorde diront peut-être que je suis motivé par des motifs de fond sérieux et dignes de respect même s’ils peuvent bien évidemment être contestés? On verra.
Mes principaux arguments sont les suivants:
  1. Je ne prétend pas être un grand linguiste, mais des locuteurs berbérophones, qui n’avaient guère honte de leur langue ou de leurs origines, m’ont régulièrement fait part de la très grande difficulté par exemple de comprendre le tariffit quand on est du Moyen-Atlas et ainsi de suite. Un des principaux travaux de l’Institut royal de la culture amazigh au Maroc (IRCAM) semble être – mais je peux me tromper – le développement d’une langue berbère standard faisant en quelque la fusion des trois langues (il n’est sans doute plus correct de parler de dialectes) berbères. Cela me semble très contestable sur le plan des principes, car le principal fondement de la revendication linguistique berbère est me semble-t-il identitaire – il s’agit d’assurer aux personnes se réclamant de cet héritage ethnico-linguistique le droit de parler dans la langue de leurs parents ou ancêtres, un droit difficilement attaquable. Dès lors, substituer à cette langue-là, forcément diverse et formée de variantes locales plus ou moins marquées, une langue berbère unifiée et donc créée – et surtout ne correspondant plus à la tradition identitaire – vide de sens cette revendication identitaire, qui doit alors trouver un autre fondement. Une reconnaissance de la langue berbère doit être une reconnaissances des langues berbères, à mon sens – sans faire l’impasse sur la reconnaissance du hassania, qui est une langue arabe.
  2. L’argument pratique est bien connu de tous, et a d’ailleurs aussi été invoqué contre l’arabisation. Il s’agit de la difficulté à créer une terminologie adéquate dans de très nombreux secteurs où la langue en question, arabe hier ou les langues berbères aujourd’hui, n’ont aucune présence dans les faits. Car dire que le berbère doit être langue officielle signifie que la loi fiscale, le code de l’aviation civile, le décret sur les marchés publics ou la réglementation de la bourse des valeurs de Casablanca devront être traduits dans les langues berbères – good luck! Autrement plus compliquée est la question des services publics et de la place des langues berbères: ces langues auront-elles un caractère à travers tout le territoire? Comment s’attendre de tous les agents publics et de tous les établissements publics qu’ils deviennent quadrilingues alors qu’ils ont déjà du mal à fonctionner correctement de manière monolingue? Ou va-t-on plutôt opter pour une territorialisation des langues berbères – dans les régions à majorité de locuteurs amazighophones. Et ceci m’amène au troisième point sur lequel j’ai des inquiètudes.
  3. Le risque d’une fragmentation encore accrue – elle existe déjà, soyons honnêtes – du territoire est évidente. Si l’arabe et les langues berbères ont le même statut officiel, pourquoi continuer à utiliser l’arabe dans les régions où l’amazighe dans une de ses variantes locales dominerait – Rif, Souss, Moyen-Atlas? Et au niveau national – gouvernement, parlement? Quid de la place de l’arabe dans l’enseignement? Bref, les Marocains auront-ils une lingua franca commune ou n’auront-ils comme seul horizon une situation à la belge – dans le meilleur des cas, une situation de type Kurdistan irakien semblant plus probable (là-bas, seuls les plus de quarante ans lisent et parlent l’arabe, l’enseignement ayant totalement basculé au kurde depuis 1991)?
Je suis sans doute exagérément pessimiste, mais l’incompétence du pouvoir marocain, qui ne voit rarement plus loin que le bout de son nez, et l’extrémisme de la frange radicale du mouvement amazigh, qui ne sera satisfaite que si l’arabe (voire l’islam pour les plus enflammés) est éliminé de la vie publique marocaine, laissent entrevoir un avenir qui pourrait réserver de mauvaises – et j’espère très sincèrement me planter complètement dans mon appréhension. Cette reconnaissance ne marque pas la fin d’un processus, mais le début d’un nouveau.
PS: Merci aux commentateurs éventuels de lire ceci avant de m’abreuver d’insultes. Je suis à 100% pour la constitutionnalisation des langues amazighes – mais comme langues nationales, pas officielles. Le traitement des locuteurs amazighophones a été scandaleux pendant des décennies, et constitutif de graves violations des droits culturels et individuels des Berbères, notamment en matière de choix de prénoms. Les franges radicales du mouvement berbère que j’évoque sont aussi représentatives des Berbères en général que les salafistes des Musulmans ou le Front national des Français. Les revendications linguistiques ou identitaires me semblent légitimes, et j’exècre le modèle jacobin français. Enfin, mes filles sont au moins à moitié berbères.

20 Réponses

  1. AzUl cher Miss n’Kafka,

    Je ne suis pas vraiment choquée pour ton billet cher miss n’kafka en quelque sorte c’est une update de la proposition de hassan II , donc je vais dire que c’est une proposition old timer Fiat 127 bref un arrêt de l’histoire dans le rond´point années 80 ou hassan que je rappelle lui même ne comprenais pas la majorité de son peuple amazighophone vue qu’il n’était amaziphone , discutait encore ce genre de proposition sous le slogan devisait l ‘amazighitude majoritaire a travers l’effet des variétés phonétiques de thamzight a l’epoque hassan II et les partis panarabismes marocains ont échouer cette opération démagogique : deviser pour régner et aujourd’hui on essaie toujours de cacher le soleil de l’amazighitude de la terre marocain avec des tamis au plurielle : le tamis de l’islam, le tamis de l’unite , le tamis des variétés phonétiques amazighes, etc

    retour a ta proposition:

    je te cite : «1.La langue officielle et administrative du Royaume est l’arabe. Elle doit être enseignée à tous.

    6…..s’agissant de l’Etat, des établissements publics et des collectivités locales, l’usage de la langue officielle est obligatoire. Les langues nationales peuvent utilisées à titre complémentaire ou subsidiaire selon les modalités déterminées par la loi, qui peut également déterminer l’usage de langues étrangères, en tenant compte des usages locaux ou sectoriels et des nécessités pratiques.

    »

    ►c’est l’apartheid linguistique et le néocolonialisme panarabiste de Maroc!

    je te rappelle : que le Maroc n’est pas un pays arabe mais un pays Amazighe historiquement !, donc comme en 2011 on continue a obliger une terre amazighe a enseigner ces citoyens une langue étranger et la rendre une langue official et administrative

    En Suède ce n’est pas l’anglais la langue official et administrative du Royaume mais le suédois ! et c’est le suédois qui est enseigner a tous

    pour 6 ca rends visible l’apartheid linguistique est identitaire de &.1

    en gros l’État doit parler l’arabe a la majorite des marocais amazigophone , mais ça lui reste de bien vouloir de organiser une faveur pour cette majorite amazigophone de leurs par le biais d’une traduction possible !

    c’est en fait exactement ce que fesais la France en temps de colonialisime dans « l’algerie francaise » sauf que on change ici par le « Maroc-arabe »
    alligne aux pays arabes !

    je te cite «Le tariffit, le tashelhit, le tamazight et le hassania sont les langues nationales du Royaume. L’Etat et les collectivités locales en assurent la promotion, notamment dans le domaine éducatif, audiovisuel et culturel.»

    ► c’est complètement erroné et je explique ca par le fait que tu ne maitrise pas thamazight ni arabe !

    Je te rappelle : Tarifit, Tashelit est en Effet Thamazight donc c’est Thamazight avec variété phonétique et ce que tu fait ici c’est en fait comme si bientot la flandre rejoint les pays bas et tu va ajouter dans la constitution nouvelle Fédération Flandro-Néerlandaise

    et toi tu va leurs propose :langue nationales néerlandais et le flamand !

    c’est comme point de vue linguistique de grande n’importe quoi !

    pour Hassania je pense que tu ne maitrise pas l’arabe comme moi je ne maitrise pas le français, c’est qui explique peut que tu la cite comme une langue alors qu’elle n’est pas une langue mais un dialect ou language!

    c’est quoi donc un Al Hassania :
    je te laisse la définition d’un linguistique pur sahraouit de la plus grande tribue hassanite les Ait-Chanqit entre le Maroc et la Mauritanie , Ahmed A-Chanqati

    je te traduit la definition de hassanit : «c’est la language dans son apparence est arabe mais dans la réalité elle loin de l’être vue une incompatibilité et non-respect des règles phonétique et sémantique grammaticale arabes, et un vocabulaire avec des mots et termes introuvable dans l’arabe »,

    c’est en fait un mélange de langue Thamazight de structure parler en arabe ma3aqilis = une arabe ancienne !

    et pour faire un teste laisse un amazighe touraguie de toureg avec un sahraouie hassanit ils vont se comprendre même si le permier parle thamzight toureg et l’autre hassania

    hassania donc c’est pas une langue ! car il prennent en parie les regles de la dramatique de thamazight et son vocabulaire et lexicons parler en phonétique arabe

    je maitrise al hassania parfaitement grâce a long cohabiter avec saharaouia de mauirtanie et de maroc surtous tribus Rguibiates et Chanqites deux plus grand tribues hassanites au Maroc comme en Mauritanie

    et je n’est pas eu besoin de l’étudier comme langue ! car elle ne l’est pas !

    je te cite «8.Nul Marocain ne peut être discriminé à seule raison de sa langue maternelle. L’accès aux fonctions publiques peut cependant être conditionné par une maîtrise suffisante de la langue officielle et, le cas échéant, de langues nationales ou étrangères.»

    ► paradoxe ! et absurde !
    car c’est cet paragaphe en sois est un paragraphe discriminatoire !

    dans ce modelle la majorité des marocains amazigphones nee avec une langue maternelle Thamazight et qui ne maitrise pas la langue arabe sont discriminer par rapport a une minorite des marocains arabophone qui maitrise l’arabe,

    tu peux changer l’arabe avec le francais ou l’anglais ca changera pas grand chose ! d’autant que la langue maternelle de la majorite des marocains est thamzight et non pas l’arabe ou le francais , et puis tu discrimine cette majorite on lui obligant d avoir une langue etranger l’arabe pour travailer dans leurs pays amazighe !

    c’est comme au fait ce que fesais la France en Algerie-Francaise » le meme modelle avec changement variable francais par arabe !

    —————–====pardoxe de tes arguments ! ===————

    je te cite

    «1.Je ne prétend pas être un grand linguiste, mais des locuteurs berbérophones, qui n’avaient guère honte de leur langue ou de leurs origines, m’ont régulièrement fait part de la très grande difficulté par exemple de comprendre le tariffit quand on est du Moyen-Atlas et ainsi de suite. Un des principaux travaux de l’Institut royal de la culture amazigh au Maroc (IRCAM) semble être – mais je peux me tromper – le développement d’une langue berbère standard faisant en quelque la fusion des trois langues (il n’est sans doute plus correct de parler de dialectes) berbères. »

    ►c’est faux !

    cher miss n’kafka tu n’a pas besoin d’etre un grand linguistique mais d’avoir le strict minimum de maitrise de Thamzight afin de mieux comprendre et s’approcher de fonds problématique linguistique et historique de ce sujet !

    je suis rifain et je suis devant toi et je contradit ce que tes amis te raconte je comprends tout Thamzight de Siwa en Egypte passant par Lybie , tunisie, Algerie , Mali, Niger, Nigeria, Ghana, Bennin, Mauritanie , Maroc et Grand Canarie ..

    toi aussi j’imagine que tu comprends le norvégienne mais tu a des difficulté avec le finlandais ? tout simplement car ce n’est pas le meme branche linguistique..
    il faut savoir que le Maroc , l algerie historiquement était divise géographiquement et politiquement depuis des siècles et cela provoquent une fracture linguistique normale vue au manque de cohabitance et l apartheid linguistique arabe, français et cela a influencée ce developpement
    pluridisciplinaire de lexicales régionales selon la nature Le rif meditiranien par rapport au Sousse Atlantique ou imazighe d Atlas et c est plus une richesse linguistique comme en anglais : USA-UK,Schotland, Canada, Australie ou sud-afrique ou inde ou bien le francais : France-Beligique suisee, Quebec-afrique , Outre mer .. et non pas un obstalce

    et nous sommes pencher a faire le maximum afin de terminer le projet mamote de standardisation de Thamzight pas uniquement au maroc
    mais au monde et Ircam n’est que une version de ce travaile geant

    l’unique obstacle scientifique : les problem politique qui rends l’efficacité de travaile de strandarnisation linguistique incomplet vue que cela ne devrais pas se faire au niveaux nationale mais au niveaux de tout les pays Amazigphones car il s’agit de la meme langue maternelle ! Ircam travaille sans cooperation avec nos voisin algérien mais aussi dans les autres pays amazighophne ce qui influence la qualité scientifique de standardisation de thamizight universelle et cela pour une raison simple : politique ! c’est l’unique contrainte que je vois et je te parle en connaissance de cause !

    je cite «2.L’argument pratique est bien connu de tous, et a d’ailleurs aussi été invoqué contre l’arabisation. Il s’agit de la difficulté à créer une terminologie adéquate dans de très nombreux secteurs où la langue en question, arabe hier ou les langues berbères aujourd’hui, n’ont aucune présence dans les faits. Car dire que le berbère doit être langue officielle signifie que la loi fiscale, le code de l’aviation civile, le décret sur les marchés publics ou la réglementation de la bourse des valeurs de Casablanca devront être traduits dans les langues berbères – good luck! Autrement plus compliquée est la question des services publics et de la place des langues berbères: ces langues auront-elles un caractère à travers tout le territoire? Comment s’attendre de tous les agents publics et de tous les établissements publics qu’ils deviennent quadrilingues alors qu’ils ont déjà du mal à fonctionner correctement de manière monolingue? Ou va-t-on plutôt opter pour une territorialisation des langues berbères – dans les régions à majorité de locuteurs amazighophones. Et ceci m’amène au troisième point sur lequel j’ai des inquiètudes.»

    ►ta logique de départ est fausse !

    la solution est simple : on est bien dans l’autonomie , chaque canton ou appler la comme tu veux régionalisation avancée doit avoir le droit de choisir
    s langue official selon la structure linguistique :

    Le Rif est Amazighophe donc c’est son droit d’avoir sa langue cantonale officiale : Thamzight !( avec l’option faveur de comminutive avec les citoyens qui ne sont pas amazighophone en Darija )

    c’est comme en Suisse : le linguistique cantonale , ou en Belgique ou Canada

    c’est l’unique solution équitable raisonnable et acceptable ! sans discriminer les autres

    je te cite «Le risque d’une fragmentation encore accrue – elle existe déjà, soyons honnêtes – du territoire est évidente. Si l’arabe et les langues berbères ont le même statut officiel, pourquoi continuer à utiliser l’arabe dans les régions où l’amazighe dans une de ses variantes locales dominerait – Rif, Souss, Moyen-Atlas? Et au niveau national – gouvernement, parlement? Quid de la place de l’arabe dans l’enseignement? Bref, les Marocains auront-ils une lingua franca commune ou n’auront-ils comme seul horizon une situation à la belge – dans le meilleur des cas, une situation de type Kurdistan irakien semblant plus probable (là-bas, seuls les plus de quarante ans lisent et parlent l’arabe, l’enseignement ayant totalement basculé au kurde depuis 1991)?»

    ►c’est complètement erronée !

    et la raison je pense que tu ne maitrise pas la langue arabe, et Darija marocaine parfaitement !

    car contrairement ce que tu ecrit et ce que bcp répètent au maroc, la darija marocaine n’est pas pour l’assemble de langue arabe en Cair le plus grand instance linguistique arabe au monde ne reconnait pas la darija marocaine comem un dialecte arabe mais dialecte de terre amazigh qui n’a aucun lien avec l’arabe linguistique

    ex: Darija marocain : comment on dit en darija marocaine la viande est crue=

    لحم خضر = l7am khadar=viande verte

    si tu dit ca a un arabe des pays de golf il va comprendre que la viande est de couleur verte et non pas crue !

    car justement cela vient de thamzight Axum da-ziza qui veut dire la viande est crue et ce n’est pas une exception mais bien au delas tout Darija est comme ca>

    et voila la raison pourquoi les arabes de pays de Golf et Yamane et Chame ne comprennent pas darija marocaine pas une seule phase et refusent de reconnaitre darija marocaine comme arabe!

    Finalement j’ai bien étudier ce sujet depuis des années et je suis arrive a une conclusion que au Maroc ce n’est pas un problème linguistique :

    est ce que thamazight serait reconnue dans la constitution comme langue official de Maroc ou pas ?!

    ca pour moi est un faux debat !

    car ce qui m’intéresse c’est est ce que l’Etat est Amazight ou pas !

    c’est dire quelle est l’identité de l’Etat marocain :

    1.Amazighe ou
    2.neo-coloniale antiamazighe?

    actuellement elle est neocoloniale arabe antiamazighe!! et ecrire thamazight dans la constitution comme langue nationale ou voir meme langue officiale ne changera absolument dans la réalité politique économique et stratégique.
    ce qui va changer quand on va redéfinir l identité de l état Marocain et on lirais dans la consititon :

    Le Maroc est un pays Amazigh (et non pas un pays arabe ) !

    et ca c’est pas le pseudo architecte de la constitution comme son son ombre franco centriste Manouni ou le vrai parrain de la constitution conseiller royal Mohamed Mouâtassim qui va le tolérer ou l’accepter car il est panarabiste antiamazighe..

    Mais c’est uniquement aux militants amazighes marocains au Maroc et au Monde avec leurs militantisme sage et passive et avec bcp temps de l’accrocher comme droit légitime historique incha-Allah…et ca serait inchaAllah rendre justice droits mais surtout dignité a la majorité autochtones imazighen marocains pendant tout l’histoire

    Amazighement,
    Le Riflandais

  2. J’adore l’article 7. Je le dévorerais jusqu’à la fin.

  3. Pas etonnant de la part d’un sympathisant de la suprematie Arabiste. Tu voudrais que la domination d’une minorite venue d’Arabie se perpetue en 2011? Il est temps que ca cesse et que notre pays puise dans l’identite Amazigh qui nous debarassera d’une ideologie nefaste importee par l’epee.

  4. Je suis peut etre désinformé et intoxiqué mais il me semble que
    47% de mes compatriotes sont d’origine Amazigh et si le Tifinagh,
    fruit de l’honorable travail des chercheurs de l’Ircam, pouvait avoir
    droit de cité, officiellement, dans la nouvelle constitution marocaine,
    pourquoi pas ?

    PS: je suis marocain et ma marocanité est « excisée » du fait que je
    ne sais point un mot d’un des dialectes amazigh et pourtant le désir
    d’etre entier ne me manque pas.

  5. t’inquietes Ik, ton projet sur les langues n’est pas si dramatique pour les amazighs bien que certains (têtes dures) s’offusquent à sa lecture ou jouent le la vierge effarouchée…ce débat est à mon avis beaucoup plus rassembleur qu’il ne divise les marocains (intelligents)… la question de l’officialisation des langues Amazighs est un  »piège à cons » qui fait office d’argument entre autres afin de faire plier le régime et la société civile et les partis politiques, et qui fait partie d’une large stratégie par des mouvements amazighs pour tenter de recadrer le débat et amener les marocains en général à la reflexion et la remise en question sur leur identité. et c’est en quoi ce débat est positif quelque soient les modalités d’officialisation des langues Amazighs… quant aux détails et autres faux débats relié à la langue oficielle, ils ne font qu’occuper les radicaux de tout bord !

    le débat sur l’amazighité il faut le dire ouvre de nouvelles perspectives sur le plan identitaire et politique de manière intelligente je dirais…car il faut distinguer entre deux niveaux de revendications politiques et identitaires autour de l’Amazighité, le premier est de nature démocratique contre le régime en premier lieu, et qui dans un ultime défi à réussi à le stigmatiser  »panarabiste »,  »raciste » et à ceux qui le soutiennent, dans une démarche qui vise à exercer des pressions insurmontables sur ce régime et ça marche ! à ce niveau, tous les mouvements Amazighs d’afrique du nord ont fait et font la même chose je crois… le second niveau est voulu tout aussi  »démocratique » mais déstiné cette fois aux partis politiques et la société civile incluant les  »opposants » au régime,  »trop arabisants », tout aussi élitistes et non représentatifs des problèmes locaux du Maroc…, ce débat sur l’amazighit. reproche en quelques sortes aux marocains engagés en qq sorte leur manque d’inspiration, de créativité et leur eternel recours aux referentiels orientaux ou coloniaux !

    bien entendu, aujourd’hui en légiférant sur l’amazighité comme langue officielle, le Maroc fait déjà un pas non négligeable dans le recentrage sur ces spécificités et la reconnaisance de sa principale culture dans cette guerre de symboles ou beaucoups de militants Amazighs cherchent clairement à redéfinir ce Maroc à partir de concepts plus proches de ses réalités et peut-être plus amènes à régler ses problèmes politiques, économiques et sociaux… je l’espère de tout coeur en tous cas !

    le risque bien entendu est celui des dérives comme tout le monde le sait, que ce soit vers le conflit ethnique dans le pire scenario, si justement les radicaux pro régimes et anti régimes instrumentalisent la question Amazigh à ces fins, ou que ce soit sur vers une anihilation du champs politique menant le pays droit vers une période d’instabilité qui pourrait déboucher sur on ne sait quoi !

    Je reste pour ma part optimiste, tant que les marocains toutes origines confondues savent plus que tout le monde que les enjeux au maroc sont d’abord démocratiques et égalitaires, et sont conscients des priorités sociales envers les amazighs qui sont restés dans leur bled aux quatre coins du maroc avec toutes les difficultés qui s’y rattachent…l’officialisation de la langue Amazigh n’est qu’un début vers le rétablissement des droits et devoirs de l’état quel qu’il soit envers nos populations rurales (amazighs et arabes aussi d’ailleurs) qui ont trop longtemps souffert de marginalisation.

    même si je ne parle pas la langue, Je me sens autant Amazigh ayant besoin de  »rétablir » la présence de cette culture, qui est vivante pourtant et même dominante géographiquement selon les lieux et continue d’être le principal vecteur d’échanges sociaux, économiques et politiques…l’amazighité est qq part un morceau de notre identité qui nous manquait afin d’atteindre le plein equilibre…voir bonheur ! qui sait ? 🙂

  6. il faut corriger dans le 4ème paragraphe : pro régime et anti régime (au singulier et non au pluriel)…merci

  7. Dans ma clémence et miséricorde, non seulementt je ne conteste pas le fond sérieux et digne de respect de ton travail mais je partage le plus gros de ton approche!

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  10. [b]et l’extrémisme de la frange radicale du mouvement amazigh, qui ne sera satisfaite que si l’arabe (voire l’islam pour les plus enflammés) est éliminé de la vie publique marocaine[b/]

    Pourquoi pas,l’arabe et l’islam nous ont apporter quoi de bon? Depuis les ‘Rashidun’ le monde arabe/musulman n’a connu que tyrannie et dictature,sans exception.

    L’islam est une ideologie de guerre et soumission,meme de nos jours on a un ‘Mahomet’ pour nous commander ,en langue arabe bien sur,quelle direction a prendre!

    Mon humble proposition:

    Langue officielle: francais

    Langues nationaux: amazigh,arabe,espagnol,anglais etc.

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  14. la langue des marocains est le marocain et je prefere celui de casablanca, j aimerai bien que le casablancais deviens la langue national et officiel du maroc

    le dialecte est une langue, vous devez vous mettre ca ds le tete, et le dialecte de l elite deviens la langue officiel d un peuple

    alors vivement le casablancais

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  18. citer moi les mots suivant en berbere: avion ,democratie, cosinus, …..
    vous pouvez pas ……………..le berbere c un dialecte pas une langue……donc arreter de chialer tafarnahe hta en arabe ….savez vous qu’apres l’arabisation de notre system educatif on a massacrer toute une generation!!!!!!!!!!!!!allez apprendre l’anglais …….si tu veux etre utile…..le reste et juste bon pour la poesie………….amen

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