La fatwa pédophile du cheikh Maghraoui


Vous avez tous entendu parler de la fatwa pédophile du cheikh Maghraoui. Je ne ferais pas part de ma réaction personnelle, dont l’expression publique me ferait tomber sous le coup de l’article 39 du Code de la presse. J’en profite au passage pour déborder Tel Quel sur leur droite: les propos de Maghraoui ne sont pas ubuesques, mais pervers et obscènes!

Je vais simplement tenter de voir quelles dispositions pénales, si elles existent, pourrait permettre de faire enfermer ce chef spirituel de Marc Dutroux, qui s’inscrit dans une mouvance pédophile plus large. Il déclare par ailleurs connaître beaucoup de pédophiles:

Et je connais beaucoup de gens qui ont épousé des filles qui ont cet âge de neuf ans.

La pédophilie en tant que telle est un état psychique, ou plutôt pathologique. Elle n’est criminelle que lorsqu’elle se manifeste par des actes, et, dans certains cas et selon les pays, des paroles. La simple détention de pornographie pédophile est sanctionnée dans certains pays, notamment en Suède où une révision constitutionnelle fût nécessaire pour ce faire.

Dans le cas du cheikh Maghraoui, il autorise le mariage avec des filles de neuf ans. Or, le Code de la famille fixe l’âge minimum légal pour pouvoir se marier à 18 ans, tant pour les hommes que pour les femmes (article 19). Le juge peut cependant autoriser le mariage d’un mineur, sur approbation de son représentant légal (cette notion n’est pas explicitée dans le code, mais désigne généralement le père), mais la loi ne fixe alors pas d’âge minimum – en théorie, la thèse cauchemardesque du cheikh Maghraoui pourrait se réaliser, si un juge est convaincu par ce type d’arguments. Voici les dipositions pertinentes mais hélas lacunaires du Code de la famille:

Article 20 du Code de la famille
Le juge de la famille chargé du mariage peut autoriser le mariage du garçon et de la fille avant l’âge de la capacité matrimoniale prévu à l’article 19 ci-dessus, par décision motivée précisant l’intérêt et les motifs justifiant ce mariage. Il aura entendu, au préalable, les parents du mineur ou son représentant légal. De même, il aura fait procéder à une expertise médicale ou à une enquête sociale.

La décision du juge autorisant le mariage d’un mineur n’est susceptible d’aucun recours.

Article 21
Le mariage du mineur est subordonné à l’approbation de son représentant légal.

L’approbation du représentant légal est constatée par sa signature apposée, avec celle du mineur, sur la demande d’autorisation de mariage et par sa présence lors de l’établissement de l’acte de mariage.

Lorsque le représentant légal du mineur refuse d’accorder son approbation, le juge de la famille chargé du mariage statue en l’objet.

Et le cheikh Maghraoui ne dit pas autre chose, dans l’entretien qu’il accorde au Reporter:

C’est vrai que le code de la famille fixe l’âge du mariage à 18 ans, mais il donne aussi au juge la prérogative d’autoriser le mariage, selon son appréciation, à un âge inférieur. Et je connais beaucoup de gens qui ont épousé des filles qui ont cet âge de neuf ans. Le code de la famille permet au juge de voir, selon son appréciation si la fille a la capacité du mariage. Pour cela il la convoque et il demande un certificat médical qui prouve qu’elle a la capacité de se marier. S’il relève cette capacité il a le pouvoir discrétionnaire de la marier.

C’est là une grave lacune du Code de la famille qui est pointée du doigt. A supposer qu’il faille maintenir une dérogation à l’âge légal du mariage, celle-ci doit être encadrée – on pourrait ainsi imaginer que les dérogations à la condition des dix-huit ans ne soit accordée qu’entre quinze et dix-sept ans. Une telle limite d’âge serait cohérente avec le Code pénal (1), qui retient le fait que la victime a moins de quinze ans comme circonstance aggravante en matière d’attentat à la pudeur et de viol (articles 484 à 486 du Code pénal).

Rappelons que le Maroc a ratifié la Convention de 1989 sur les droits de l’enfant. L’article 3.1 de cette convention stipule ceci:

Article 3
1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

L’enfant est défini à l’article 1 de la convention comme « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt, en vertu de la législation qui lui est applicable » – au Maroc, la majorité est fixée à dix-huit ans en vertu de l’article 209 du Code de la famille. La convention ne contient cependant aucune disposition relative au mariage des enfants. Tout au plus peut on relever l’article 34 relatif à la pédophilie:

Article 34
Les États parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle. À cette fin, les États prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher :
a) Que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale ;
b) Que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales ;
c) Que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique.

Si le Maroc devrait légifèrer afin de traquer tous les comportements pédophiles – attouchements, détentions d’image pédophiles, propagande pédophile – quelle base légale trouver pour sanctionner les propos odieux de cheikh Maghraoui, qui heurtent les consciences sans cependant nécessairement violer la loi?

Le Code pénal réprime surtout les actes, du moins en matière sexuelle – les articles 483 à 488 (2) répriment ainsi l’outrage public à la pudeur, l’attentat à la pudeur avec ou sans violences, et enfin le viol. Dans le cas présent, le cheikh Maghraoui ne prône à première vue pas directement ce type d’actes – il prône simplement le mariage possible dès neuf ans. Comme nous l’avons vu, le Code de la famille n’est pas assez explicite sur ce point, puisque si l’âge légal est de 18 ans, la dérogation possible ne fixe elle aucun âge minimal. Même s’il paraît inconcevable qu’un juge marocain accord l’autorisation nécessaire pour le mariage d’une fillette de neuf ans, c’est théoriquement possible – et si le cheikh Maghraoui était juge ce serait fait.

Mais le cheikh est allé plus loin que ça, en disant, dans sa fameuse fatwa (je n’en retrouve pas le lien) ceci:

nous l’avons vu, nous en avons entendu parler et nous en avons discuté: des filles de 9 ans peuvent avoir une capacité à copuler que n’ont pas parfois celles de vingt ans

Ceci va au-delà du débat sur l’âge légal de mariage, puisque le cheikh Maghraoui semble avoir visionné des actes sexuels avec des filles de neuf ans, et affirme en avoir parlé. Il s’étend sur les qualités sexuelles des fillettes de neuf ans:

«Les petites filles de neuf ans sont bien meilleures sexuellement que celles de 20 ans et plus…»

Il dépasse là le strict de la discussion scolastique – déjà passablement répugnant – sur la licéité du mariage des fillettes de neuf ans, et entre dans le domaine purement sexuel – s’agissant de mineures, c’est d’une sexualité pédophile qu’il s’agit. Il semble affirmer avoir vu des activités sexuelles avec des fillettes de neuf ans (« nous l’avons vu« ), et cela semble être un sujet de discussion comme un autre – il avance même connaître de nombreuses personnes mariées à des fillettes de neuf ans (« je connais beaucoup de gens qui ont épousé des filles qui ont cet âge de neuf ans« ).

Ces propos-là enfreignent-ils la loi marocaine? Hélas, rien n’est moins sûr.

Il formule tout d’abord ses propos avec une remarquable prudence: tout en estimant licite le mariage avec une fille de neuf ans, il rajoute que la décision en revient au juge compétent, qui est le juge de l’Etat marocain et non un imam quelconque, exploitant là la faille déjà relevée du Code de la famille, qui ne fixe pas de limites au pouvoir du juge d’autoriser le mariage de mineurs de dix-huit ans:

Dans mes avis, j’encourage toujours mes interlocuteurs à se référer au juge pour se marier. Je n’ai jamais encouragé quelqu’un à se marier en dehors de cette procédure.

Je vois donc difficilement comment il pourrait être poursuivi pour provocation à un crime ou délit (article 129 du Code pénal) (3).

En creusant, je me suis demandé si le provocation à la débauche, réprimée à l’article 497 du Code pénal (4), pouvait être applicable. Hélas, non: encore une fois, comme Maghraoui incite au mariage avec des mineures, en utilisant la faille légale de l’article 20 du Code de la famille. Il incite en clair à une action que la loi n’interdit pas, sous certaines conditions. Impossible d’y voir de la débauche, terme qui renvoie plutôt au racolage et à la prostitution.

Que reste-t-il? Il y aurait bien l’article 60 du Code de la presse:

Article 60 du Code de la presse : Sera puni d’un emprisonnement maximum d’un mois et d’une amende de 1.200 à 6.000 dirhams ou de l’une de ses deux peines seulement quiconque aura fait entendre publiquement, de mauvaise foi, des chants ou discours contraires à la moralité et aux moeurs publiques ou incite à la débauche ou aura publié une annonce ou correspondance de ce genre, quels qu’en soient les termes.

Cependant, encore une fois, on se heurte au fait que le cheikh Maghraoui n’incite qu’au mariage dans le cadre de la loi. Certes, la loi est scandaleuse car elle permet le mariage avec des enfants prépubères. Mais en attendant qu’elle change, difficile de faire passer cela pour un discours contraire à la moralité ou aux moeurs publiques dans le sens du Code de la presse: inciter au mariage conformément à la loi est-il contraire à la moralité ou aux moeurs publiques? Dans les faits, certainement, en droit, et en droit pénal qui plus est, certainement pas. Mais peut-être suis-je trop catégorique: car comme je l’ai vu, Maghraoui ne se contente pas de justifier le mariage de fillettes de neuf ans, mais il se lance dans des propos pervers et répugnants sur leurs capacités sexuelles. Ces propos-là pourraient tomber sous le coup de la loi.

Il y aurait enfin le polyvalent et sempiternel article 41 du Code de la presse relatif aux lignes rouges, car on peut considérer que Maghraoui a, par ses propos, porté atteinte à la religion islamique en l’associant aux obsessions perverses d’un pédophile:

Article 41 du Code de la presse: Est punie d’un emprisonnement de 3 à 5 ans et d’une amende de 10.000 à 100.000 dirhams toute offense, par l’un des moyens prévus à l’article 38, envers Sa Majesté le Roi, les princes et princesses Royaux. La même peine est applicable lorsque la publication d’un journal ou écrit porte atteinte à la religion islamique, au régime monarchique ou à l’intégrité territoriale.

Mais lorsqu’il s’agit d’autres lignes rouges que la première d’entre elles – la monarchie – le cahmp de la poursuite pénale est limité à ce qui a été publié dans un journal. Certes, c’est le cas des déclarations de Maghroui déjà relevées, mais ce ne serait pas lui qui serait poursuivi, mais les personnes visées à l’article 67 du Code de la presse, à savoir principalement les directeurs des publications ayant publié les propos pervers de Maghraoui ainsi que les journalistes l’ayant interviewé.

Article 67 du Code de la presse: Seront passibles, comme auteurs principaux, des peines qui constituent la répression des infractions commises par la voie de la presse dans l’ordre ci-après, savoir:
1- les directeurs de publications ou éditeurs quelles que soient leurs professions ou leurs dénominations;
2- à leur défaut, les auteurs;
3- à défaut des auteurs, les imprimeurs;
4- à défaut des imprimeurs, les vendeurs, les distributeurs et afficheurs;
5- dans les cas où les écrits, images, dessins, symboles ou les autres moyens d’expression utilisés pour commettre l’infraction ont été publiés à l’étranger et dans tous les cas où il s’avère, pour quelque raison que ce soit, impossible de reconnaître l’auteur de l’infraction ou de le poursuivre, sera puni comme auteur principal l’auteur de l’article, de l’image, du dessin, du symbole ou du moyen d’expression ou celui qui en est l’importateur, le distributeur ou le vendeur.

Le recours à l’article 38 du Code (5), qui permet d’élargir les poursuites à celui qui a personnellement proféré les paroles litigieuses, n’est en effet permis qu’en cas d’outrage au Roi ou à la famille royale… Ceci étant, étant plus que réservé par la pratique qui est faite de l’article 41 du Code de la presse, je ne suis pas sûr de regretter qu’il ne puisse y être recouru…

Enfin, aucun texte de loi – même pas le dahir n° 1-03-300 du 2 rabii I 1425 (22 avril 2004) portant réorganisation des conseils des ouléma – n’accorde à l’instance scientifique chargée de la consultation religieuse (fatwa) au sein du Conseil supérieur des oulémas un monopole légal en matière de fatwas, dont la violation serait sanctionnée pénalement.

Une seule solution donc: modifier l’article 20 du Code de la famille pour fixer un âge plancher en matière de mariage – 15, 16 ans? Puis créer, dans le Code pénal, une infraction nouvelle, celle d’apologie de la pédophilie, et revoir par ailleurs les dispositions en matière de viol et d’attentat à la pudeur pour que les relations sexuelles entre un adulte et un mineur de moins de quinze ans – âge déjà reconnu par le Code pénal pour constituer une circonstance aggravante – soient toujours, en l’absence même de violence ou de contrante, considérés comme un viol – un peu que le statutory rape en droit étatsunien.

PS: Le cheikh Maghraoui semble avoir des disciples venus de Suisse: « Un chirurgien franco-suisse est poursuivi pour pédophilie à Marrakech. Ce qui ne l’a pas empêché de quitter le Maroc par la grande porte« . Et il pourrait faire alliance aux Pays-Bas avec le parti pédophile NVD

(1) Attention: la version du Code pénal qui figure en lien n’est pas mise à jour. Les dispositions citées dans ce post ne sont cependant pas concernées par les mises à jour qui ont eu lieu ultérieurement.

(2)

Article 483 du Code pénal : Quiconque, par son état de nudité volontaire ou par l’obscénité de ses gestes ou de ses actes, commet un outrage public à la pudeur est puni de l’emprisonnement d’un mois à deux ans et d’une amende de 120 à 500 dirhams.

L’outrage est considéré comme public dès que le fait qui le constitue a été commis en présence d’un ou plusieurs témoins involontaires ou mineurs de dix-huit ans, ou dans un lieu accessible aux regards du public.

Article 484 : Est puni de l’emprisonnement de deux à cinq ans, tout attentat à la pudeur consommé ou tenté sans violences sur la personne d’un mineur de quinze ans de l’un ou de l’autre sexe.

Article 485 : Est puni de la réclusion de cinq à dix ans tout attentat à la pudeur consommé ou tenté avec violences contre des personnes de l’un ou de l’autre sexe.

Si le crime a été commis sur la personne d’un mineur de quinze ans, le coupable est puni de la réclusion de dix à vingt ans.

Article 486 : Le viol est l’acte par lequel un homme a des relations sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci. Il est puni de la réclusion de cinq à dix ans.

Si le viol a été commis sur la personne d’une mineure de quinze ans, la peine est la réclusion de dix à vingt ans.

Article 487 : Si les coupables sont les ascendants de la personne sur laquelle a été commis l’attentat, s’ils sont de ceux qui ont autorité sur elle, s’ils sont ses tuteurs ou ses serviteurs à gages, ou les serviteurs à gages des personnes ci-dessus désignées, s’ils sont fonctionnaires ou ministres d’un culte, ou si le coupable quel qu’il soit, a été aidé dans son attentat par une ou plusieurs personnes, la peine est :

La réclusion de cinq à dix ans, dans le cas prévu à l’article 484 ;

La réclusion de dix à vingt ans, dans le cas prévu à l’article 485, alinéa 1 ;

La réclusion de vingt à trente ans, dans le cas prévu à l’article 485, alinéa 2 ;

La réclusion de dix à vingt ans, dans le cas prévu à l’article 486, alinéa 1 ;

La réclusion de vingt à trente ans, dans le cas prévu à l’article 486, alinéa 2.

Article 488 : Dans le cas prévu aux articles 484 à 487, si la défloration s’en est suivie, la peine est:

La réclusion de cinq à dix ans, dans le cas prévu à l’article 484 ;

La réclusion de dix à vingt ans, dans le cas prévu à l’article 485, alinéa 1 ;

La réclusion de vingt à trente ans, dans le cas prévu à l’article 485, alinéa 2 ;

La réclusion de dix à vingt ans, dans le cas prévu à l’article 486, alinéa 1 ;

La réclusion de vingt à trente ans, dans le cas prévu à l’article 486, alinéa 2.

Toutefois, si le coupable rentre dans la catégorie de ceux énumérés à l’article 487, le maximum de la peine prévue à chacun des alinéas dudit article est toujours encouru.

(3)

Article 129 du Code pénal: Sont considérés comme complices d’une infraction qualifiée crime ou délit ceux qui, sans participation directe à cette infraction, ont :
1° Par dons, promesses, menaces, abus d’autorité ou de pouvoir, machinations ou artifices coupables, provoqué à cette action ou donné des instructions pour la commettre ;
2° Procuré des armes, des instruments ou tout autre moyen qui aura servi à l’action sachant qu’ils devaient y servir ;
3° Avec connaissance, aidé ou assisté l’auteur ou les auteurs de l’action, dans les faits qui l’ont préparée ou facilitée ;
4° En connaissance de leur conduite criminelle, habituellement fourni logement, lieu de retraite ou de réunions à un ou plusieurs malfaiteurs exerçant des brigandages ou des violences contre la sûreté de l’Etat, la paix publique, les personnes ou les propriétés.
La complicité n’est jamais punissable en matière de contravention.

(4)

Article 497 du Code pénal : Quiconque excite, favorise ou facilite habituellement la débauche ou la corruption de mineurs de dix-huit ans de l’un ou de l’autre sexe, ou même occasionnellement de mineurs de quinze ans, est puni de l’emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 120 à 5 000 dirhams.

(5)

Article 38 du Code de la presse : Sont punis comme complices d’une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par discours, cris ou menaces proférés dans les lieux ou réunions publics, soit par des écrits, des imprimés vendus, distribués, mis en vente ou exposés dans les lieux ou réunions publics, soit par des placards ou affiches exposés aux regards du public, soit par les différents moyens d’information audiovisuelle et électronique, auront directement provoqué le ou les auteurs à commettre ladite action si la provocation a été suivie d’effet. Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n’aura été suivie que d’une tentative de crime.

55 Réponses

  1. Re-autoriser le mariage à 16 ans, c’est re-faire appel à la présence obligatoire du tuteur légal (Père…). Chose déjà « gagnée » après l’entrée en vigueur de la nouvelle moudawana. Or, à 15 ou 16, la fille est considérée comme mineure d’où la présence du tuteur (qui abusait souvent de son droit dans une multitude de cas).

    La solution est de garder l’âge légal du mariage à 18 ans et enlever au juge cette aptitude de faire des exemptions. Du coup, il faut criminaliser justement ces exemptions et criminaliser ces pseudo-imams qui déversent la puanteur de leur cerveaux malades sous formes de fatwas.

    A bientôt.

  2. Ne penses-tu pas qu’aux justifications théologiques de ce « mufti » doit être opposée une argumentation théologique? Ne penses-tu pas que répondre sur un autre plan, le juridique, puisse être considéré, par défaut, comme un aveu de conformité islamique de cette fatwa ? Ne doit-on pas saisir ce type d’opportunité pour donner une lecture du Coran plus en phase avec la modernité?

  3. Sans parler de l’objet de la fatwa, on peut aussi se demander qui est « légalement » susceptible d’en émettre au Maroc. A part le conseil des oulémas, je ne vois pas d’exception accordée à quiconque…

  4. 100% d’accord avec Philco, c’est sur le plan théologique qu’il faut combattre ce wahhabite prêchant la pédophilie dans le cadre du mariage. C’est là malheureusement où le Conseil des Ouléma a montré ses failles patentes nous incitant à nous intérroger sur son rôle véritable dans la protection de ses ouiailles contre de telles dérives.

    P.S. Maghraoui comme beaucoup de Wahhabites focalisent sur le sexe et sur la femme pour ne pas avoir à nous dire « ma houkm ad-dine » dans les manigances des hommes avec les ennemis de la cause musulmane et dans l’implantation de bases américaines en Arabie.

  5. Naïm: la possibilité d’autoriser le mariage de mineurs existe dans la plupart des pays, même en Suède, qui n’est pas un repaire du patriarcat wahabbite. Il faudrait donc maintenir cette possibilité, mais l’encadrer.

    Par contre, il faudrait effectivement criminaliser l’apologie de la pédophilie, et sanctionner impitoyablement les pédophiles – devant la justice marocaine, vaut mieux être pédophile que d’être accusé d’enfreindre la plus rouge des lignes rouges.

    Philco: certes.

    momo: Faux, archi-faux. Ne pas tomber dans le travers médiatique « occidental » (j’aime pas ce terme, car il n’y a pas plus d’Occident que d’Orient, mais par facilité de langage), qui considère fatwa comme synonyme de condamnation à mort. Une fatwa est simplement une réponse d’un alem ou imam à une question rituelle ou dogmatique d’un fidèle. Une fatwa peut concerner la position des mains lors de la prière (le long du corps ou croisés sur le ventre). Je vois mal comment on pourrait en donner le monopole au Conseil supérieur des oulémas. Il faudrait par contre responsabiliser ceux qui prononcent des fatwas violentes, ou faisant l’apologie de la pédophilie en sanctionnant impitoyablement de tels écarts.

    Et sur le plan du droit positif, aucune disposition du dahir relatif au Conseil supérieur des oulémas n’interdit à un imam d’émettre une fatwa.

  6. question mille dihrams !

    est ceque le prophete Mohamed SAW a eoupsé une fille de 9ans (aicha) ?????

  7. Je suis contre un débat théologique sur un sujet bien juridique qui a été accepté par la société marocaine.

    Je suis contre que cet individu me ramène sur son terrain !

    La société marocaine a accepté la Modawana et a semblé intégrer la limite d’age 18ans. Hélas, quelques mois après l’adoption de la modawana on a remarqué que les juges et avocats exploitaient massivement cette faille.

    Il faut mieux encadrer ce dispositif et délimité aux juges les cas d’applications. On ne peut accepter comme seule condition l’aptitude physique de l’enfant à être pénétrée !

  8. J’aime pas les ages arbitraires. C’est a la societe de punir les perverts qui veulent copuler avec des petites filles, pas aux legislateurs de decider quand une personne devient responsable. Nous n’evoluons pas (physiquement et psychiquement) de la meme maniere. Pourquoi traiter tout le monde de la meme facon? Y’a une gamine de 5 ans qui fut enceinte au siecle dernier.

    http://www.snopes.com/pregnant/medina.asp

    Egalement, ce qu’un imbecile de « cheikh » dit n’implique que lui et les gens qui choisissent de lui accorder une autorite.

    En parlant de lignes rouges, c’est a quel age que la loi de notre pays permet a une personne d’etre couronner roi et de regner — absolument — sur plus de 30 millions de sujets?

  9. On touche là un sujet grave! Celui du libre arbitre de la jeune femme. En terre d’islam, il y a beaucoup de lois perfectibles et qui restent en -deça d’un idéal d’équité et d’égalité homme – femme.
    Il faut également songer à ne pas laisser des fqihs la liberté de dicter des fatwas d’un autre temps.
    La dernière en date ici :
    http://tigwenne.canalblog.com/archives/2008/10/02/10799023.html

  10. @agharass

    Le prophète a épousé Aïcha fille d’Abu Bakr âgée de 6 ans (trois ans plus tard il consomme le mariage ; elle n’a alors que 9 ans seulement).

    voici une source :

    http://hadith.al-islam.com/bayan/display.asp?Lang=frn&ID=806

  11. On n’est donc pas sorti de l’auberge !
    @agharas : Il y a justement un roman qui est supposé sortir bientôt basé sur ce ‘fait’. Son premier éditeur américain a jeté l’éponge et son 2e éditeur (anglais celui-là) s’est fait incendié 🙂
    J’en parle sur mon blog.

  12. personne n’a réponu a ma question !!!!!! ok j’augmente la somme donc 100.000 DHS

  13. Pourquoi attendre 9 ans, marions-les à 2 ans ! Comme ça, les mecs en question mettront en pratique et au premier degré l’expression populaire « yerebbiha 3ela yeddihe » (= l’élévera à sa manière) !!!

    Je me demande pourquoi le plusbeaupaysdumonde ratifie des chartes internationales de protection des droits toute catégorie confondue si c’est pas pour les mettre en pratique ?
    Il est même allé jusqu’à mettre en place « le parlement des enfants » et les autorités ne réagissent pas aux propos de ce malade mental qu’on qualifie de « cheikh » (menine jatto ?!!! bezafe 3elihe).

    @ agharass,
    Tu n’étais pas au TGI Fridays il y a deux jours par hasard ?!!! 😉 😀
    Pour répondre à ta question je dirai : « ikhetalafa fiha al fo9ahae » ! Certains disent que Aicha avait 9 ans quand elle s’est mariée avec le prophète. D’autres disent qu’elle avait 14 ans.
    L’un ou l’autre, il ne faut pas oublier le contexte historique de l’époque. Je connais des femmes qui se sont mariées dans la première moitié du 20ième siècle à 10, 12 et 13 ans. Elles étaient encore impubères.

  14. Agharass, tu peux remiser ta prime. Personne ne connaît avec exactitude l’âge de Aïcha au moment de son union avec le Prophète because personne ne peut donner avec exactitude sa date de naissance.
    Aïcha aurait 5 ans de moins que Lalla Fatima-Zahra (fille du Prophète). elle est donc née vers 610. La date du mariage date de 623. Aïcha avait donc dans les envitons de 13 ans.
    Il faut retenir une chose dans cette affaire : Aïcha était déjà fiancé avec un autre homme (Joubay ibn El-Moutayem), avant son mariage avec le Prophète, ce qui laisse entendre que le mariage précoce était courant.
    Ma propre grand-mère s’est mariée alors qu’elle était impubère et jouait me disait-elle dans la maison de son mari, jusqu’après sa puberté où l’union charnelle a eu lieu. Ma mère s’est marié à 18 ans. Et moi, à près de 40 balais, je me sens encore jeune et non périmée, comme le veut le cheikh pédophile Maghraoui.

  15. @agharass

    Le prophère a épousé Aïcha fille d’Abu Bakr âgée de 6 ans (trois ans plus tard il consomme le mariage ; elle n’a alors que 9 ans seulement)

    j’attends mes mille dirhams 🙂

  16. Je corrige : comme le veut la fatwa pédophile du cheikh maghraoui.

  17. @ibn kafka

    que faut-il faire pour publier un commentaire sur ce blog ?

  18. les foufolles de la blogoma : vous avez a départager la somme 🙂 vous êtes déclarer gagnantes 😉

    @ une marocaine : Oui, c’est la cause même de ma question 😉

  19. Vous cherchez tous par où pisse le poisson : une gosse de 9 nefs reste une gosse, un enfant ….

    PAS BESOIN NI D ETRE JURISTE NI THEOLOGIEN POUR DIRE QUE C EST UN CRIME IGNOBLE DE PENSER QU UNE ENFANT DE NEUF ANS …NEUFS ANS …MERDE VOUS VOUS RENDEZ COMPTE …PUISSE ETRE L OBEJET D UN ACTE SEXUEL …..

    Discuter de ce problème c’est donner l’occasion à des vicieux de s’exprimer …..

    IL FAUT CONDAMNER …CONDAMNER ..CONDAMNER ….

    tout le reste c’est du blabla!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  20. je voulais dire : une gosse de NEUF ANS bien sûr …

  21. Va dormir nadori et relis les commentaires avant de t’exciter!

  22. « Une fatwa est simplement une réponse d’un alem ou imam à une question rituelle ou dogmatique d’un fidèle.  »
    Justement, je donnerais cher pour retrouver ce cher monsieur qui a posé la question au cheikh et qui est soit tombé amoureux de la meilleure amie de sa fille en allant les chercher à l’école, soit qui voulait « vendre » sa fille à son meilleur pote au meilleur prix.
    Disgusting.

  23. Aicha : trop fort la réponse 😉

  24. Certains l’ont dit, une fatwa n’est pas une décision juridique qui obligerait à une action. C’est en fait l’expression d’une opinion.

    Rendre les fatwas non conformes à ce que nous ( au début du XXI° siècle) considérons comme justes, rendre ces fatwas illégales, condamnerait donc une forme d’expression. Sommes-nous d’accord avec ce résultat? C’est une vraie question. vu que nous nous plaignons souvent de voir l’expression des uns ou des autres (voire de nous-mêmes) condamnée.

    Je suis d’accord avec Philco que la réponse doit être théologique. Mais compte tenu du fonctionnement de la la théologie musulmane (nous n’avons pas d’église, pas de pape, pas de clergé, les ulémas adoubés par le gouvernement perdent leur légitimité aux yeux de beaucoup – parce que les gouvernements tels qu’ils existent actuellement n’ont souvent pas de légitimité), cela ne résout pas la question de manière définitive. Quant aux théologiens, ils ont souvent eux-mêmes perdu de leur légitimité en acceptant de se soumettre à des pouvoirs ou des idéologies politiques (si vous croyez que c’est un problème qui ne se pose qu’aux temps modernes, relisez vos livres d’histoire). Il faudrait qu’une institution dans les pays musulmans ait une légitimité telle qu’elle soit acceptée de tous (elle n’aurait pas besoin d;être la même dans tous les pays). Mais vu le chaos politique, et/ou moral, et/ou intellectuell, dans lequel se trouvent tant de pays musulmans, il faudra être patient.

    On revient sur ce qui je crois est un des problèmes cruciaux de la théologie musulmane moderne, qui est de poser des paramètres d’acceptation de la réalité historique contemporaine, contextuelle, et non de prétendre à donner des réponses atemporelles. Même l’Islam le plus archaïque a toujours reconnu cette nécessité, puisque par exemple les hommes n’ont jamais eu droit à plus de quatre femmes, alors que le Prophète en a eu bien plus. Si le Prohète est une sorte d’idéal humain dans l’Islam, cela ne signifie donc pas que ses actions sont acceptables pour tous. Quel qu’ait été l’âge de Aïcha au moment du mariage. cela ne signifie en aucune manière que cela devrait être l’âge légal pour toute femme musulmane.

  25. […Et sur le plan du droit positif, aucune disposition du dahir relatif au Conseil supérieur des oulémas n’interdit à un imam d’émettre une fatwa.]

    J’en prends acte et je pense que c’est là ou le bat blesse.

  26. Juste à titre de précision: la source dont s’inspire cet imam n’est pas le Coran mais les Hadith, qui ne font pas objet de consensus chez les musulmans (même si l’orthodoxie sunnite leur donne un statut sacré, quasi-égal au Coran, malgré la fragilité de leur transmission et les injonctions du Coran contre ce type d’ajout).

    Le débat sur l’age de Aisha peut être vu ici par exemple: http://realdeen.wordpress.com/2006/07/30/real-age-of-hazrat-aisha/

  27. Moi, personne n’a répondu à ma question:
    Pourquoi les Wahhabites sont obdésés par le sexe et la femme mais ne s’offusquent pas outre mesure de la manigance des hommes protecteurs du wahhabisme, avec les puissances ennemies de l’Islam, tolérant jusqu’à l’implantation de bases américaines en Arabie, servant à bombarder l’Irak en son temps, sans qu’ait entenu un seul Wahhabite s’en offusquer.

  28. @aïsha Q.

    La réponse me semble pourtant claire :
    – en 1942 les wahhabistes ont signé un accord avec les USA : exploitation du petrole contre protection américaine.
    – en 1991, l’Irak a attaqué les wahhabistes sur leur térritoire de la penisule arabique.

  29. @ sanaa,
    Navrée mais j’ai du mal à suivre ton raisonnement. En quoi le fait que la dérogation pour le mariage d’une mineure soit encadrée entre 15 et 17 ans comme le propose IK poserait problème aux autorités quelles soient politique ou théologique ou même aux populations ?

    @ Aicha Q.,
    Tu poses une question logique à propos de sujets étrangers à la logique en dehors de celle des intérêts s’agissant d’une région tiraillée entre l’apesanteur d’un archaisme puissant et la volonté d’ouverture et d’évolution. Le tout couronné depuis un siècle par l’extrémisme et la schizo fruit de ce tiraillement. Qu’est ce que tu veux qu’on te réponde ? Wa rahe mat’feheme walo avec ces gens-là…

    @ agharass,
    Je t’enverrai par mail le numéro de mon compte bancaire. 50.000 Dhs ne sera pas de refus 😀

  30. Aisha, la collection automne/hiver 2008 Wahabis tourne autour du theme du cyclope.

    http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/7651231.stm

  31. Il me semble que le Cheick « machin » est le seul à ne pas être en contradiction avec soi-même.
    En effet, le gars, on lui colle une étiquette de « religieux », on met à sa disposition les textes sacrés de la religion, on le laisse cogiter dans ses espaces religieux, …
    Et par la suite, on s’étonne qu’il nous ponde une « fatwa », qui est toutefois en parfaite concordance avec les textes en question.
    Il faut savoir ce qu’on veut : du laïque ? du religieux ? un peu de ceux-ci et un peu de ceux-là, selon les circonstances ?
    Tout cela manque cruellement de courage et d’honnêteté.

  32. Voilà un sujet qui fâche et qui met mal à l’aise tout le monde.
    Je suis d’accord avec ceux qui se sont exprimés pour renforcer le dispositif juridique du droit positif et cadrer au maximum l »âge de mariage qui doit être imperativement à plus de 18 ans.
    Quant à cette fetawa, elle nous ramène au VII eme siècle où il fut un temps ou ces pratiques en arabie était en cours. Il y a encore des survivances de ses archaïsmes heureusement trop marginales et que certains integristes obscurantistes veulent resusciter à coup de pseudos consultations juridiques etfetwas foireuses.

    Pour Philco qui pense que c’est le moment de rendre conforme l’Islam compatible avec notre époque, je crois que c’est un projet titanesque diffcille à mettre en place, si ce n’est impossible, vu la multitude de sociétés islamiques, doctrines, réferences héteroclites etc..
    Ce projet modernisateur de l’Islam a été avorté, il y a maintenant plus de 6 siècles, notamment en Andalousie avec Averroes (Ibn Rochd) combattu par les conservateurs de toute leurs forces. Depuis ce temps là, La porte de l’Ijtihad est resté fermée et je crois qu’elle ne s’ouvrira plus.

    Il vaut mieux donc renforcer le droit positif en conformité avec les conventions internationales : droit des enfants, droit de la femme, droits de l’homme…
    La nouvelle modawwana est un pas très positif dans ce sens.

  33. ibn kafka

    va te faire foutre, tu es aussi nul que tes semblables !

  34. @ al-maghribi,
    « Depuis ce temps là, La porte de l’Ijtihad est resté fermée et je crois qu’elle ne s’ouvrira plus »
    Je mets cette affirmation sur le compte d’excès de « baghrir, rghif, cornes de gazelle et d’autre sucrerie et délices de l’Aïd » qui t’auraient monté à la tête ?! 😉

    « Il vaut mieux donc renforcer le droit positif en conformité avec les conventions internationales : droit des enfants, droit de la femme, droits de l’homme…
    La nouvelle modawwana est un pas très positif dans ce sens. »
    Les tentatives de réformes des sociétés arabes ne méneront pas loin tant que la question religieuse ne sera pas traitée en profondeur. Le saupoudrage et les palliatifs ont atteint leurs limites et ne font que nous tourner en rond. Ceci est une conviction personnelle. Lors de mon passage au Maroc, au deà du fait que c’était Ramadan, j’ai été sidérée par la place que la religion prend dans les médias et dans les discussions entre personnes. Et je ne te parle même pas des bêtises que j’ai entendues sur les ondes ou les télés.

  35. @al-Maghribi

    « Pour Philco qui pense que c’est le moment de rendre conforme l’Islam compatible avec notre époque, je crois que c’est un projet titanesque diffcille à mettre en place, si ce n’est impossible, vu la multitude de sociétés islamiques, doctrines, réferences héteroclites etc.. »
    Certes, mais il n’y a qu’un seul Coran.

    « Ce projet modernisateur de l’Islam a été avorté, il y a maintenant plus de 6 siècles, notamment en Andalousie avec Averroes (Ibn Rochd) combattu par les conservateurs de toute leurs forces. Depuis ce temps là, La porte de l’Ijtihad est resté fermée et je crois qu’elle ne s’ouvrira plus. »
    Pourquoi ce pessimisme ? Pourquoi croire impossible ce que la religion juive, très proche de l’islam pour ce qui est de l’intangibilité de ses textes (Deutéronome (4.2) « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. »), de son implication dans la conduite quotidienne de ses adeptes de sa portée juridique dans le domaine civil comme pénal a réussi à faire? Le judaisme l’a fait contraint et forcé par l’évolution de la société européenne dans lequel il vivait, certes, et en parallèle avec une évolution similaire de la religion chrétienne, certainement rendue plus facile du fait que les textes chrétiens se sont séparés du judaisme justement sur l’implication dans le domaine politique (« rendez à Cesar ce qui est à Cesar et à Dieu ce qui est à Dieu » dit le Christ). Pourquoi pas l’islam ? N’y a-t-il pas des intellectuels musulmans qui réfléchissent à cela dans le monde ?

  36. Philco a raison. Il y a nombre d’intellectuels musulmans qui réfléchissent sur ces questions complexes, et certains (surprise!) sont marocains. Les médias et les éditeurs (et les lecteurs!) sont souvent si incapables que nous ignorons cette réalité en général. Mais oui, les portes de l’ijtihad sont ouvertes depuis longtemps. Et c’est une chose excellente, car comme le dit une marocaine, on ne peut ignorer les questions de l’islam alors que la plus grande partie de la population est profondément croyante. On voit où ce refus de voir ce type de réalité en face conduit trop souvent les athées militants américains, à ne plus avoir d’influence dans leur société.

  37. agharass: Aïcha Q, Shaheen et sanaa ont répondu à ta question, je crois.

    7didane: plutôt d’accord avec toi. C’est une question à traiter principalement sur le plan juridique, pas théologique, même si au Maroc la distinction entre les deux n’est pas absolument nette.

    lixy: Tu confonds l’exception et la règle. (Presque) toute limite est arbitraire, et le droit est (souvent) arbitraire – pourquoi un délai d’appel de 10 jours et pas 9 ou 11? Pourquoi la majorité à 18 ans et pas à 17 ou 19? Pourquoi la moyenne au bac est-elle à 10 et pas à 9 ou 12? Dans le cas présent, l’arbitraire est très relatif car il repose sur la Convention de 1989 précitée, et les âges minimaux proposés sont ceux repris dans d’autres législations.

    une marocaine: les autorités ont réagi par le biais du conseil des oulémas, ainsi que par la fermeture administrative de la connexion à son site à partir du Maroc. Comme je l’ai indiqué dans le post, il y a très peu d’options réalistes sur le plan pénal.

    l’expert et tous les autres: les commentaires sur ce blog ne sont pas publiés automatiquement dans seulement deux cas de figure: 1- si c’est la première fois qu’un commentateur laisse un commentaire;
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    soumia: « ibn kafka

    va te faire foutre, tu es aussi nul que tes semblables ! »

    Chère soumia, nous n’avons pas fait les bordels de Casa ensemble pour te permettre une telle familiarité.

    PHILCO: je ne suis pas persuadé qu’un Malek Chebel ou un Tariq Ramadan soient les mieux placés pour répondre de manière efficace au cheikh pédophile Maghraoui. La réponse d’Abdelbari Zemzami, que personne ne peut accuser de post-modernisme éthéré, me semble ici plus efficace. Des intellectuels musulmans qui on entrouvert, ouvert, défoncé ou explosé bab el ijtihad, il y en a treize à la douzaine, mais ce qui fait avance le schmilblick c’est l’évolution de conservateurs comme Zemzami par exemple – eux seuls, ainsi que l’opinion populaire, qui ne me semble pas s’être ralliée au point de vue de Maghraoui, peuvent influer ceux qui prennent le cheikh pédophile au sérieux.

  38. @ Philco, sanaa, une marocaine

    Lorsque j’ai avancé le fait que la porte de l’Ijtihad est fermée depuis la chute de l’Andalousie, c’est tout simplement parce qu’à l’époque, il y avait des philosophes musulmans et juifs aussi qui ont fait un effort considérable pour introduire la modernité dans leurs réflexions. Mais hélas, ils ont été combattu par les almohades conservateurs.

    Depuis cette époque là, le monde musulman est rentré dans un état comateux, jusqu’à la la « Nahda » de la deuxieme moitié du 19 eme siécle qui a apporté un nouveau souffle très vite essouflé.

    Je ne renie pas la fait qu’il y a des penseurs dans l’aire islamique. Mais leur effort demeurre individuel et trop parcellisé. Ils sont marginalisés par les institutions religieuses comme Al Azhar qui a criminalisé pas mal d’intellectuels musulmans reformateurs. je peux citer uniquement Hamed Abou Zeid qui n’est pas vraiment un laïc ou un athé, mais un réformateur musulman très modéré qui veut tout simplement faire de l’Ijtihad intelligent et éclairé : « « réinterpréter la charria en fonction du contexte actuel » ou bien bien « « Je veux libérer le Coran de cette prison, dit-il, afin qu’il soit à nouveau productif pour l’essence de la culture et des arts qui sont étranglés dans notre société. » Pour ces paroles sensées et très modérées, il a été condamné par les Chiekhs d’Al Azhar.

    La situation diffère heureusement au Maroc, où on assisté à une production serieuse du savoir aussi bien par les des philosophes que des sociologues ou des historiens.
    Je cie uniquement trois noms à titre d’exemple :
    – Mohamed Abed al Jabri ‘( naqd al 3a9l al Arabi). Il essaie de réconcilier la culture arabo-musulmane avec son âge d’or andalous. Il estime que la relève sera averroiste pour sortir de ce sousdéveloppement intellectuel.
    -Abedellah Laroui qui a réfléchi beaucoup sur le éretard historique »
    – Fatima Mernissi dans son « Harem politique » où elle a fait une travail remarquable sur les femmes : « « Jamais le peuple qui confie ses affaires à une femme ne connaîtra le succès. » Elle avait suivi la chaîne de transmission de ce hadith, en vérifiant le Sanad et le Matn (filière de transmission et propos transmis). Ce travail fastidieux de plusieurs années a uniquement pour but de justifier que l’islam n’interdit pas aux femmes d’occuper des responsabilités politiques.

    Chez les Musulmans francais, il y a aussi des tentatives indivisuels : Benzine qui propose une nouvelle hernmeutique
    Malek chebel dans ses « 27 propositions pour réformer l’Islam »

    En résumé, les tentatives individuelles sont nombreuses mais marginales. Elles ne touchent ni les peuples ni les gouvernants.

    C’est comme si la porte de l’Ijtihad etait fermée. Car dans la sphère des Docteurs théologiens institutionnels qui professent dans les Estblishments officiels ou sur les satellites privilégient le FiQH al 3badat au détriment de FIQH al Mo3amalat. Il y a un déséquilibre entre les choses relevant du temporel au profit d’un pseudo spirituel, genre « rokn al mufti ».
    Et si par malheur, ils s’aventurent sur les choses touchant la vie des gens ou la politique; ils produisent des consultations catastrohiques qui limitent la liberté individuelle. Ce n’est pas de l’Ijtihad mais uniquement du camouflage integriste dans sa version light et légal.

    Je préfère que la porte de l’Ijtihad soit fermée s’il n’est pas accompagné par un élan moderniste qui respecte les exigences de la vie privée et des libertés publiques.

    Bon bref

    @ une marocaine
    Oui j’ai frisé léoverdose de baghrir. Je l’ai mangé sous toutes les coutures, b smen o la3ssal, b zit argane 😀

  39. @al-Maghribi
    « Je ne renie pas la fait qu’il y a des penseurs dans l’aire islamique. Mais leur effort demeurre individuel et trop parcellisé. Ils sont marginalisés par les institutions religieuses comme Al Azhar qui a criminalisé pas mal d’intellectuels musulmans reformateurs. je peux citer uniquement Hamed Abou Zeid qui n’est pas vraiment un laïc ou un athé, mais un réformateur musulman très modéré qui veut tout simplement faire de l’Ijtihad intelligent et éclairé : “« réinterpréter la charria en fonction du contexte actuel » ou bien bien “« Je veux libérer le Coran de cette prison, dit-il, afin qu’il soit à nouveau productif pour l’essence de la culture et des arts qui sont étranglés dans notre société. » Pour ces paroles sensées et très modérées, il a été condamné par les Chiekhs d’Al Azhar…
    En résumé, les tentatives individuelles sont nombreuses mais marginales. Elles ne touchent ni les peuples ni les gouvernants. » écrivez-vous.
    N’est-ce pas normal au vu du développement culturel des populations musulmanes en général? Comment s’en étonner lorsque l’on constate que dans la première puissance du monde on trouve encore des gens qui croient que le monde s’est réalisé en 7 jours? Mais les pays évoluent et de plus en plus de gens seront capables de comprendre cette évolution. Les gouvernants alors prendront alors le relai. En attendant, ces « sherpas » de l’ijtihad verront leurs efforts récompensés. Sur cet aspect, ils font le même travail que les philosophes des Lumières au XVIIIème siècle en Europe.
    Arkhoune écrit, dans Pour une critique de la raison islamique:
    « La pensée islamique continue de reposer pour une large part, sur une epistémé médiévale : confusion du mythe et de l’historique ; catégorisation dogmatique des valeurs éthiques et religieuses ; affirmation théologique de la supériorité du croyant sur le non croyant, du musulman sur le non musulman ; sacralisation du langage ; intangibilité et univocité du sens communiqué par Dieu, explicité, sauvegardé, transmis par les docteurs ; raison éternelle, transhistorique parce qu’enracinée dans la Parole de Dieu, pourvue d’un fondement ontologique qui transcende toute historicité….
    Quand un musulman cite le Coran, il soulève ipso facto tous les problèmes théoriques qu’implique le passage d’une épistémé moderne. Quelles sont les conditions de validité de ce passage pour l’exercice efficace de la pensée islamique aujourd’hui ? Telle est la question pratique, centrale, lancinante à laquelle doit répondre l’islamologue qui se veut à la fois homme de science et animateur d’une pensée en quête de renouveau. »
    N’est-ce pas une excellente synthétisation du problème?

  40. @ al-maghribi,
    Le problème dans nos contrées c’est qu’il n’y a pas de passerelles entre le discours des intellos et la « masse ».
    C’est de la responsabilité du système éducatif qui ne cherche pas à former des citoyens à part entière mais plutôt des « personnes manipulables à souhait » lighayatine fi nafessi yaacoub.

    PS : besse7etek l’bghrir mais fais gaffe à l’overdose et à ses répercussions 😉

    @ PHILCO,
    Arkoun, dès que son nom est prononcé certains voient rouge. Normal il va là où bp refuse de s’aventurer (la sacralité et la mytho-histoire). Il est même combattu avec férocité.

  41. « La porte de l’Ijtihad (entendre l’effort de « l’interprétation judicieuse » pour ceux qui ne sont pas coutumier de cette culture) est fermée depuis la chute de l’Andalousie » par qui ? par le Makhzen !

    Etymologiquement, le mot Makhzen tire son origine sémantique du verbe Khazana qui signifie conserver et thésauriser comme on faisait jadis dans un magasin (Makhzan=entrepôt) ! Le Makhzen désigne donc ce magasin du Pouvoir archaïque qui emmagasine les rites traditionnels et qui prend son vrai sens avec « la dynastie alaouite » !

    Si les Almohades étaient « conservateurs », qu’en est-il alors des Alaouites ?!

    Le Pouvoir actuel lui-même ne veut pas se séculariser et devenir un régime civil démocratique; car la laïcité est en opposition avec sa prétendue légitimité divine et en contradiction avec ses fondements basés sur la religion et les rites religieux : « la bayaa », « la commanderie des croyants » et « la descendance de la lignée du prophète » !!!! Qui sont elles-mêmes en contradiction avec ses pratiques !

    Le Makhzen se fait piéger par ses propres contradictions. Il s’approprie l’exclusivité du champ religieux pour légitimer son autorité et sa politique et se trouve de ce fait confronté aux mêmes raisonnements et aux mêmes discours religieux que lui renvoie l’intégrisme qui se pose en alternative à son régime politique.

    Le Makhzen veut désormais transformer l’intégrisme qu’il a semé pour contrer la démocratie en un intégrisme soft, une sorte de soufisme de soutien à sa légitimité contestée…Et c’est de cela qu’il s’agit lorsque le Makhzen parle de la réforme du champ religieux !

  42. [«…Quand un musulman cite le Coran, il soulève ipso facto tous les problèmes théoriques qu’implique le passage d’une épistémé moderne. Quelles sont les conditions de validité de ce passage pour l’exercice efficace de la pensée islamique aujourd’hui ? Telle est la question pratique, centrale, lancinante à laquelle doit répondre l’islamologue qui se veut à la fois homme de science et animateur d’une pensée en quête de renouveau.”]

    @ PHILCO,
    Pour votre question, je vous invite à consulter la réponse dans son: «islam et Humanisme» en particulier, le chapitre: «Le paradoxe de l’islam».

  43. Tout d’abord, voici la vidéo d’un membre du haut conseil des ulémas marocain, où il soutient la position de Maghraoui. Mostapha Ben hamza, président du conseil des ulémas à Oujda, mais aussi membre de la commission royale qui a élaboré la Moudawana, revient sur la question, en affirmant qu’une fille de 10 ans peut se marier, et que fixer la date du mariage à 16 ans est une invention occidentale…

    au moins, on a droit à une position claire et basée sur des arguments théologiques de la part d’un membre du Conseil des Ulémas, au lieu du communiqué scandaleux que ce dernier a sorti pour commenter la fatwa de maghraoui. Dans le communiqué du Conseil, nulle trace de coran, de hadith, de construction théologique pour réfuter la lecture de Maghraoui. Que des invectives et des insultes à l’endroit du fqih merrakchi.

    Car les ulémas marocains étaient dans une impasse : comment contredire un texte religieux claire et évident, rapporté par Boukhari et Mouslim, les deux sommes de hadiths jugés authentiques par l’Islam sunnite, tout en allant dans le sens de la désapprobation morale et culturelle qui règne actuellement d’une telle pratique ?

    Maghraoui et Ben hamza, ont au moins, la vertu de la cohérence et de la « consistance », en restant fidèles à leur schémas intellectuel, et leur lecture littéraliste des textes religieux, tandis que les autres ulémas font montre d’une grande lâcheté intellectuelle et morale, en refusant d’aller à la source du problème : le caractère historique et culturellement daté de beaucoup de versets coraniques et de hadiths, qui ne sont plus valables pour notre temps.

    Mais ces ulémas sont incapables de le faire, car l’avouer revient à détruire la poutre qui soutient toute la construction théologique musulmane : les préceptes de l’Islam sont valables en tout temps et tout lieu (al ilam sali7 likoli zaman wa makan)…

  44. >> De Passage

    Il est aussi aberrant de considérer que l’etre humain de sexe féminin est majeur à partir du moment qu’il commence à avoir ses menstruations. C’est une vue simplifiée de l’esprit et chosifiante de l’etre « Femme ».

    Ben Hamza, aussi, nous traite de personnes optant pour le mimétisme « occidental » lorsqu’on pense et affirme que la majorité de l’etre quelque soit son sexe est atteinte à partir de l’age de 18 ans.

    En fin de compte, Ben Hamza et Maghraoui ont choisi le tutorat comme moyen de s’aliéner l’etre humain de sexe féminin et surtout de le considérer comme une « chose ».

    Je me demande où est la place du libre arbitre et de la volonté de la Femme dans tout ce mic-mac prétendument religieux ?

  45. reponse de zemzami à la fatwa de maghraoui

  46. […] like a bad joke, it’s a possibility within the current Moudawwana (check all legal aspects in this post of Ibn Kafka). The authorities’ decision to ban the association doesn’t make the point, in my […]

  47. M. Kafka ? moi je me demande dans quel but publier des billets du genre ? offrir des prétextes dans un plateaux en or aux détracteurs de la religion islamique ?

  48. […] […]

  49. vous ete nul

  50. […] Religious Council dared challenge his statement; Nobody then thought Maghraoui was insulting Islam; no public legal action was undertaken against the Cheikh. Pour cela, Cheikh Maghraoui évoque l’interprétation directe […]

  51. […] entre Recep Tayyep Erdogan et Ayman al Zawahiri, entre Saadeddine Othmani et le cheikh Maghraoui, aucune différence. D’ailleurs, de vous à moi, quelle différence entre Olof Palme et Pol […]

  52. […] public. En septembre 2008, le prédicateur qui dirige la medersa en question, Mohamed Maghraoui, avait provoqué une controverse en émettant une fatwa autorisant le mariage des filles à l’âge de 9 ans, prenant pour […]

  53. BISMILLAHI ALRAHMAN AL RAHIM
    POUR SE QUI SE DISENT MUSULMANS AQOUL LAKOUM C UNE CATASTROPHE DE TENIR DES PROPOS COMME LES VOTRES ET NOUS VOYONS BIEN VOTRE RETRAIT PAR RAPPORT A LA DROITURE QUI EST LA SOUMISSION A NOTRE SEIGNEUR PAR L OBEISSANCE A SON MESSAGER LE FAIT DE SUIVRE CELA PERMET LA JUSTICE ET LA SCIENCE DE SES BIENFAITS QUANT A LA BASE DE L HOMME QUI EST INJUSTE EST IGNORANT ET RESTE SUR CELA IL EST EVIDENT QUE IL N EN SORTIRA QUE DES EXEMPLES COMME CITEE CI DESSUS CECI NE PEUT PROVENIR QUE DE 3 CHOSES ET CERTES L EGAREMENT DU MUSLIM NE SORT POINT DE CES 3 CHOSES
    L IGNORANCE
    LA MAUVAISE COMPREHENSION
    LA MAUVAISE INTENTION
    LE MUSULMAN SE DOIT D APPLIQUER CES 3 CHOSES LA SUR LUI MEME ET VOIR SI IL A ACCOMPLI CES TROIS CHOSES CONCERNANT CE SUJET
    LE MARIAGE D UNE FILLETTE DE 9 ANS N A RIEN A VOIR AVEC LA PEDOPHILIE CAR C UN MARIAGE LE PEDOPHILE NE FAIT AUCUN CONTRAT A JAMEL AFNA AVEC SES PROIES
    AS TU MIS SUR LA BALANCE DE L ISLAM LE JUGEMENT DE TES PAROLES AU LIEU DE PRENDRE DES CODE DE CONVENTION QUI NE SONT PAS NOS LOIS DE BASE
    MON FRERE MA SOEUR LE MUSULMAN EST FIER DE SA RELIGION ET N A AUCUN BESOIN DE JUGER PAR AUTRE QUE CELLE CI ;
    POSE TOI LA QUESTION DE SAVOIR SI TA PAROLE EST BASE AVEC SCIENCE ( RELIGIEUSE) si c est pas le cas apprend a te taire et apprend ta religion ) SI C LE CAS REGARDE SI TON INTENTION DE REFORMER EST BONNE SACHE QU UNE OEUVRE N EST ACCEPTER QU AVEC DEUX CONDITION LA SINCERITE ENVERS TON SEIGNEUR ET PAR LE SUIVI DANS LES ACTES DE NOTRE MESSAGER ( si c choses la sont reformer on passe a la troisieme sinon tais toi et reforme ton ame par la sincerite et connaissance de ton seigneur)
    regarde si ta comprehension est celle qui est comprise par les premiers de cette communaute car certes ceux la nous ont ramener la religion a travers le temps qui nous separent de nnotre messagers et nous ne pouvon pas comprendre mieux que eux SI TU AS BIEN COMPRIS TU NE PEUX DONC PAS SORTIR DE TELLE PAROLES ET SI MON CONSEIL N EST PAS EN ACCORD AVEC TES PASSIONS IL NE ME RESTE PLUS QU A INVOQUER NOTRE SEIGNEUR POUR VOTRE GUIDEE ET LA MIENNE;
    P.S CE MESSAGE CONCERNE LES MUSULMANS UNIQUEMENT CAR CERTES IL N Y A AUCUN INTERET A PARLER DE RELIGION SI CE N EST QU AVEC DES RELIGIEUX CAR CERTES COMMENT PEUT DIALOGUER L HOMME AVEC L ANIMAL EN CE COMPRENANT PARFAITEMENT
    ET QUE LA PRIERE SOIT SUR LE PROPHETE SWS SA FAMILLE ET SES COMPAGNONS

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