Alors, ces viols?

Je vous l’avais dit: Souhayr Belhassen a probablement perdu une belle occasion de se taire en démentant formellement l’existence de cas de viols par les forces dites de l’ordre lors de la violente répression des manifestations populaires de Sidi Ifni. C’est bien beau de parler, encore faut-il que la parole vaille mieux que le silence.

Un petit rappel: un mouvement de contestation faisant suite à l’embauche contestée de huit chômeurs par l’autorité du port de pêche de Sidi Ifni, principale activité économique de cette ville, avait déclenché un sit-in de plus d’une centaine de chômeurs, bloquant toute entrée et sortie du port de pêche, où 800 tonnes de poisson, d’une valeur de 5 millions de dirhams (environ 450.000€), ont ainsi pourri. Le 7 juin, les forces de l’ordre (selon l’AMDH et le Journal hebdomadaire, des mroud – Forces auxiliaires – sous la direction personnelles de Hmidou Laanigri, mais selon une source bien informée comme on dit ce serait plutôt le fait des CMI – Compagnies mobiles d’intervention – dépendant de la DGSN) ont donné l’assaut, dont certains auraient débarqué sur le port à partir de navires. De là, des confrontations généralisées auraient eu lieu au centre ville de Sidi Ifni jusqu’au dimanche 8 juin.

Ce qui est absolument certain, c’est que de très importantes violences policières ont eu lieu, dont certaines à l’intérieur même de domiciles, dans lesquels des éléments des forces de l’ordre seraient entrés avec violence.

Si Al Jazira avait évoqué des informations en provenance de sources locales faisant état de morts, ceci a été démenti par la suite, et le pouvoir en a profité pour régler ses petits comptes mesquins avec Al Jazira, alors même que d’autres médias étrangers – je pense au Monde et à la presse espagnole – avaient également diffusé de telles allégations.

Des cas de viols ont été évoqués dès le début de la répression, notamment dans le tract clandestin islamo-gauchiste L’Economiste, qui n’a cependant – quelle surprise, non? – fait l’objet d’aucune poursuite:

Le plus grave, ce sont les agressions sexuelles qu’auraient subies certaines femmes: «Plusieurs témoignages de victimes ont été recueillis. Trois au quartier de Boulâam et deux à Colombina», selon la section de l’AMDH à Tiznit.

Al Bayane, quotidien du PPS, membre de la majorité gouvernementale, cite également deux ONG évoquant des tentatives de viol:

Par ailleurs deux autres associations humanitaires ont rendu public le produit de leurs enquêtes à Sidi Ifni. Il s’agit de l’Association de la troisième génération de droits de l’homme et de la Ligue amazigh des droits de l’homme. Dans un communiqué commun, elles affirment qu’aucun de décès n’a été enregistré, mais que « des tentatives de viol ont eu lieu », à côté « d’un mauvais traitement et d’une intervention excessivement forte des forces de l’ordre et de ripostes des manifestants».
Cependant, les deux associations révèlent que « le blocage du port par les manifestants a dépassé les limites de la convenance, par la non-conformité aux règles et à la moralité des sit-in et des protestations tels que reconnus internationalement » et qu’un « échange de jets de pierres et de propos racistes (1) a eu lieu entre la population et les forces publiques»…
Le même communique blâme aussi le «dialogue négatif entamé par les élus et les notables avec les grévistes».

Etonnant cas de figure: une ONG locale, la section de l’AMDH à Sidi Ifni fait état de cas déterminés de viols, au nombre de cinq, recensement fondés sur les témoignages des victimes. La présidente d’une ONG étrangère, la FIDH, vient déclarer sans la moindre précaution oratoire qu’il n’y a eu aucun viol, rejointe en cela par la délégation parlementaire du PJD qui s’est rendue récemment à Ifni. Qui croire?

Ce qui est certain, c’est que Le Matin a vite fait de capitaliser les déclarations malencontreuses de Souhayr Belhassen – les amateurs de propagande et nostalgiques de Moulay Ahmed Alaoui noteront avec délectation le paragraphe suivant, qui mériterait un véritable prix Pulitzer, catégorie « Prix à la mémoire de feu Moulay Ahmed Alaoui« :

Mme Belhassan a, cependant, indiqué que l’enquête menée à Sidi Ifni a révélé des « cas de torture », une pratique qui selon la présidente de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme, Mme Amina Bouayach, « n’était pas systématique ». « Aucun cas de disparition n’a été, d’autre part, enregistré au cours de ces événements », a ajouté Mme Bouayach.

Je traduis en français: il y a eu de la torture, dit Boule, mais c’est pas grave, dit Bill, parce qu’elle n’était pas systématique et que personne n’a disparu, Bill oubliant simplement de signaler qu’il n’y pas non plus eu de génocide, de crime de guerre, de crime contre l’humanité, de stérilisation forcée ou de cas d’esclavage lors de l’intervention de mroud à Sidi Ifni. Et Le Matin n’aura sans doute pas eu assez de place pour ces autres propos de Souhayr Belhassen:

Il y a eu par contre des tortures avérées, selon la convention internationale de lutte contre la torture, dans des lieux d’autorité, par des personnes qui ont l’autorité. Plus clairement, je veux parler de commissariats et des forces de l’ordre qui ont maltraité ou torturé réellement. Ces pratiques sont contre la dignité humaine. Il faut plus qu’une dénonciation de ces pratiques, mais une sanction. S’il n’y a pas un signal fort contre l’impunité, on n’avancera pas. Il faut lutter contre l’impunité.

Tiens, en parlant de Moulay Ahmed Alaoui, voici les déclarations de Chakib Benmoussa, ministre de l’intérieur, devant la Chambre des représentants ce 11 juin:

« L’oeuvre de quelques exaltés montée en épingle par des milieux viscéralement hostiles au Maroc »

Prenant prétexte sur un tirage au sort organisé par la municipalité de la ville pour le recrutement de huit agents et sur le chômage qui sévit parmi les jeunes de la région, une poignée de nervis notoirement connus pour leur marginalité ont été récemment à l’orogine de graves incidents à Sidi Ifni ; incidents que certains milieux hostiles au Maroc n’ont pas hésité à exploiter de manière très tendancieuse et à présenter sous un faux éclairage à seule fin de ternir l’image de notre pays et de semer le doute sur sa stabilité, la cohésion de ses citoyens et leur attachement inébranlable à leurs valeurs et constantes.

Et LA déclaration, désormais légendaire, de Si Abbas? Elle est hors concours:

Le Premier Ministre indique que ce qui s’est passé à Sidi Ifni est une expression de revendications de la part de chômeurs en quête d’emplois

Le Premier Ministre, M. Abbas El Fassi a indiqué dimanche 8 juin 2008, que ce qui s’est passé à Sidi Ifni est « une expression de revendications » liées au chômage.

« Il y a de temps en temps l’expression de revendications de la part de chômeurs en quête d’emplois », a affirmé M. Abass El Fassi dans une déclaration diffusée par la 2ème chaîne de télévision « 2M » dans son journal du midi.

« Cela traduit la liberté qui prévaut au Maroc et montre que les Marocains sont libres dans leur pays », a ajouté M. Abass El Fassi, exprimant sa fierté de « la stabilité que connaissent ces provinces, du civisme dont font preuve ses habitants et de leur attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite et à leur marocanité ».

Le Premier Ministre a en outre démenti les informations relayées par certaines chaînes satellitaires, qualifiant ces allégations de « tendancieuses ».

Il a fait savoir que les habitants de cette région « vivent dans la quiétude », affirmant que l’Etat et le gouvernement ainsi que les conseils de la région, municipal et provincial accordent une grande attention à la question des chômeurs.

On notera au passage que le Matin du Sahara, avec sa fiabilité habituelle, désigne implicitement le PJD comme un des fauteurs de trouble…

L’AMDH et ses cinq cas identifiés de viol d’un côté, et les affirmations catégoriques de Souhayr Belhassen, qui n’explique en rien pourquoi les cinq témoignages recueillis par l’AMDH ne sont pas crédibles, je crois qu’on peut se faire une petite idée, d’autant que Belhassen a bien pris le soin d’endosser la robe magistrale de l’ONG « universelle » et « professionnelle » et de dénoncer les excès:

Il faut aussi lutter contre les excès. Les excès des médias sont comparables à ces personnes longtemps privées d’air ou d’alimentation et qui se goinfrent. Dans le cas d’espèce, le Maroc a été longtemps privé de liberté, aujourd’hui alors que les fenêtres de la liberté s’ouvrent ou s’entrouvrent, c’est l’étourdissement et on assiste à des excès. J’en appelle à la vigilance de la société civile. Et nous-mêmes à la FIDH nous faisons preuve de vigilance de façon à être crédibles quand nous avançons quelque chose. Exemple, quand nous disons il n’y a pas eu de morts ou de viols à Sidi Ifni mais de la torture, nous sommes crédibles.

Bref: vigilance contre l’AMDH – et le CMDH, autre ONG à laquelle il est souvent reproché, à tort, d’être proche du PJD.

On en aura sans doute le coeur net le 8 juillet, date de publication du rapport de l’AMDH sur la répression des émeutes d’Ifni.

Ces fortes paroles de la FIDH ne sont en attendant pas tombées dans l’oreille d’un sourd: l’Etat marocain déteste tant tous les excès qu’il a interpellé Brahim Sballil, responsable local du CMDH, et auteur de déclarations selon lesquelles il y aurait eu des morts – celles-ci se sont révélées eronnées – et des viols. Détail: ce dangereux criminel aurait été interpellé à son domicile à une heure trente du matin – les pouvoirs publics ne souffrent d’aucune lenteur dans la répression des excès, vous dis-je, même si cette impatience amène lesdits pouvoirs à violer l’article 157 du Code de procédure pénale selon lequel « l’agent chargé de l’exécution d’un mandat d’arrêt ne peut pénétrer dans le domicile où il doit procéder à l’arrestation avant six heures du matin et après vingt et une heures du soir« ….

Maintenant, je ne suis pas à proprement parler un nihiliste prenant systématiquement le parti des manifestants contre les forces de l’ordre. En voyant certaines vidéos représentant des scènes d’émeutes, ou plutôt post-émeutes, j’ai bien pris note des grosses pierres jonchant les chaussées – comme dans toutes les manifestations de la planète, on peut présumer que les forces de l’ordre font usage des armes qu’elles ont à leur disposition (armes à feu – balles réelles ou en caoutchouc, matraques, grenades lacrymogènes, canons à eau, etc) tandis que les manifestants font généralement avec ce qu’ils ont sous la main (pierres, pavés, éléments de mobilier urbain). On peut donc présumer que les grosses pierres qui jonchent la rue dans ce clip trouvé sur YouTube ont été utilisées comme projectiles contre les forces de l’ordre par des manifestants.

Rien n’indique cependant les circonstances dans lesquelles ces jets de pierre ont eu lieu: au début des échauffourées, ou après, en guise de protestation contre les indiscutables et nombreuses brutalités policières? Une vingtaine de policiers auraient été blessés.

On fera cependant une distinction entre la violence illégale de particuliers, et celle illégale des forces dites de l’ordre, qui violent ainsi leur objectif (théorique) ultime, faire respecter la loi – objectif dont je reconnais le caractère chimérique dans le Maroc d’aujourd’hui.

(1) Selon les informations publiées dans la presse, les forces de l’ordre venaient surtout d’Agadir. La tribu Aït Ba Amrane, berbère comme les gadiris et dominante à Ifni, aurait cependant réclamé l’autonomie administrative de Sidi Ifni, ne supportant pas d’être administrativement dépendante d’Agadir. D’où peut-être des propos à caractère tribal des manifestants contre les forces de l’ordre.

15 Réponses

  1. Belhassen et El yazami, meme pseudo-combat et meme destin ? je préfére ne pas médire et ne pas penser à cette question.

    Par le passé, l’OMDH et sa présidente Bouayach ont déjà effectué une inspection de certains commissariats marocains et produit un rapport négatif concernant les conditions et les traitements qui y sont subis par les interpellés marocains. Par contre, elle nie le caractére systématique de la torture à Sidi Ifni alors que tous les « invité(e)s » des forces de l’ordre ont été entre autres battu(e)s systématiquement. Si ce n’est pas de la torture systématique, c’est quoi ?

    […Les excès des médias sont comparables à ces personnes longtemps privées d’air ou d’alimentation et qui se goinfrent…]

    Le paralléle et l’image sont osés. En attendant le 8 Juillet…

  2. Un p’tit com sur les déclarations hors catégorie de notre Ssi Abbas national. Il y a plus d’un an et demi (si ma mémoire est bonne) les autorités espagnoles ont fait savoir que les marocains nés ou descendants de parents nés à Sidi Ifni avant 1972 (si encore une fois ma mémoire est bonne) date de sa récupération par les autorités marocains peuvent, sur présentation de justificatifs, entreprendre des démarches administratives pour avoir les papiers espagnols (carte de résidence je suppose). Je vous dis pas le nombre de marocains qui ont afflué au point que les autorités espagnoles ont mis un frein à cette procédure. Les premiers demandeurs ont vu leurs dossiers traités rapidement. Les suivants attendent depuis plus d’an et n’ont pas encore de réponse.

    Le gain-pain, le gain-pain !

  3. Moi ce que j’ai surtout apprécié dans ce billet c’est les citations en langue de bois, c’est divertissant, au milieu de tant d’informations déprimantes et qui démontrent que nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge…

    @une marocaine
    C’était en 1969, la réintégration de Sidi Ifni

  4. un sit-in de plus d’une centaine de chômeurs, bloquant toute entrée et sortie du port de pêche, où 800 tonnes de poisson, d’une valeur de 5 millions de dirhams (environ 450.000€), ont ainsi pourri

    Je ne trouve pas ça moins barbare que les violences qui ont suivi. Je ne les encenserais donc surtout pas d’un statut de pauvres victimes.

  5. momo: pour Belhassen, elle m’a fait forte impression sur la Tunisie et nettement moins sur le Maroc. Comme toi, j’attends de voir.

    une marocaine: qui ne veut pas d’un passeport Schengen?

    Spy Jones: j’ai adoré « la cohésion de ses citoyens et leur attachement inébranlable à leurs valeurs et constantes » de Benmoussa. Une réédition des éditos de Moulay Ahmed Alaoui est indispensable…

    Shaheen: tu m’aurais déçu si la destruction de propriété privée te paraissais moins barbare que la torture, les violences physiques et éventuellement des viols commis sur des personnes… Tiens, ça me rappelle le major Bat Guano dans Dr Folamour/Strangelove – « that’s private property« …

  6. IK, oh mais je peux reformuler ça en termes de socialiste sur le crucifix pour la cause des pauvres affamés à la larme éternelle:

    Ces 5M de dirham, combien de familles est-ce qu’ils auraient pu nourrir? Combien de gens on pas bouffé pendant que ce poisson pourrissait? Combien il aurait fallu de destruction de nourriture supplémentaire avant de ce poser la question de si ces crétins qui l’ont boussillé n’avaient pas aussi de moyens moins destructeurs envers les autres de faire valoir leurs revendications.

    Mais ça revient à ce que je dis: à gauche, c’est l’egalité qu’on veut, en nivelant vers le bas s’il le faut (et de préférence parce que c’est plus facile).

  7. Shaheen: ton raisonnement comportes quelques failles.

    Le fait de ne pas assimiler des pertes pécuniaires à des violences physiques n’est le propre des Khmers rouges, de Hugo Chavez ou de John Kerry mais le raisonnement adopté par les tribunaux et législateurs de par le monde, lorsqu’ils évaluent et sanctionnent les infractions différentes par nature que sont les atteintes contre la personne et celles contre la propriété.

    Tu affirmes ensuite que des gens n’ont pas « mangé » du fait du blocage de 80 tonnes de poisson. Cela présuppose que les revenus de ce poisson iraient majoritairement pour couvrir les besoins alimentaires de familles. Sans entrer dans un descriptif du secteur de la pêche en zone sud, je peux te rassurer: le principal effet du pourrissement de ces cargaisons aura été de raccourcir les vacances à Saint-Barthélémy de certains.

    Le nivellement vers le bas? Qui te parle de ça? On te parlait de violences physiques, pires que le pourrissement de poisson.

  8. IK, à supposer que tes informations soient vérifiées, i.e. que le seul impact soit que « certains doivent raccourcir leur vacances à St Barthélémy », j’aimerais te voir joindre la parole à l’action et mettre le feu à 5M de dirhams parce que quelques ploucs auront décidés que tu en avais trop ou eux pas assez. (après tout « ça ne devrait pas inquiéter »)

    Pathos niasieux à part donc, ça n’aurait pas été normal ou excusable, mais ça aurait été certainement moins irrémédiablement stupide si ces chomeurs avaient *volé* et profité de ces 800 tonnes de poisson. Je suis d’accord avec toi sur les violences policières et il me semblerait évident que n’importe qui de civilisé le serait. Mais il semblerait que ce soit moins évident que ces chomeurs sont d’une telle connerie destructrice pour tous, eux même compris, qu’ils ne méritent aucune sympathie.

  9. Je ne sais pas d’où est-ce que ce smiley stupide est sorti, mais tant qu’à faire, si ça met un peu d’eau dans le thé à menthe de cet échange…

  10. Qui te parle de sympathie? La question de leur droit à ne pas être torturés voire peut-être violés n’a rien à voir avec la sympathie ou l’antipathie qu’on peut leur vouer…

    Pathos niaiseux? Tu veux dire celui de présenter les 80 tonnes de poisson comme arrachées des bouches de familles souffrant de malnutrition?

    Pour le smiley, c’est dû à la parenthèse, ça m’arrive aussi des fois…

  11. En parlant des vacances à Saint-Barthélémy, il est probable que les 800 tonnes enitiérement ou partiellement appartiennent à la socièté qui a racheté les droits d’exploitation des richesses marines de l’ex socièté Kaben. A vérifier tout en sachant que le « Ka » fait référence à Kadiri et le « ben » à Benslimane. En tout cas personne ou aucune étude ne nous dit que les richesses marines de Sidi-Ifni reviennent aux habitants de Sidi-Ifni mais c’est vrai que la main d’oeuvre est d’origine de Sidi-Ifni. Taux de chomage à Sidi-Ifni ? Nombre de chomeurs de Sidi-ifni par rapport aux travailleurs de Sidi-Ifni ?

  12. […] après le rapport sur les émeutes d’Ifni Publié le juillet 13, 2008 par ibnkafka Je me doutais un peu que le rapport de l’OMDH sur les émeutes d’Ifni, ainsi que les déclarations tant de […]

  13. http://tunisie-harakati.mylivepage.com

    La langue de bois est décidément une tradition dans les pays du maghreb.
    Ceci me rappelle l’affaire de madame Sameh Harakati en Tunisie.
    Une histoire à découvrir, un choc pour les belles moralités.

    http://tunisie-harakati.mylivepage.com

  14. […] Ifni, dans l’ordre: – Droits de l’homme: “Aujourd’hui, le Maroc marque le pas” ; – Alors, ces viols? ; – Les émeutes en général et cellles de Sidi Ifni en particulier ; – Sidi Ifni et les normes […]

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